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(Fin décembre, la neige nous a tracé un chemin lumineux et paisible vers 2021, une année qui s'annonce pourtant bien sombre pour beaucoup...)

" Pour plus de solidarité et de bons soins de santé en 2020 ! ", tel était le titre de mon message de voeux du 27 décembre 2019.

On a été servi en solidarité et en mesures nouvelles pour notre système de santé. Covid-19 n'y est pas pour rien ! Et c'est encore insuffisant, comme chacun sait !

L'année 2020 restera une année de merde et je me suis demandé si j'allais vous présenter mes voeux pour 2021. Et puis, sur la page FB de l'association de village Salle Petit-Thier 2000, j'ai découvert un merveilleux petit texte de voeux en wallon qui fait chaud au coeur et que je vous livre tel quel. 

" Ine bièsse d' annêye fêt s' dièrin hikèt...

Ine ôte va lèyî veûy li bètchète di s' narène...

Po qui l' cisse qu' abètche seûye pus clapante qui l' cisse qu' ènnè va, vochal vinou li tins di...

Ritrossi sès mantches po pougnî è boneûr…

Sofler so l' bruzi di sès djôyes po ratoker l' feû di sès fièsses…

Fé 'ne creû so sès mèhins èt moussî sès sondjes a vrêyes…

C'èst tot çou qui dji v' sohête, dè fond dè coûr."

(Merci à L'autrice, Bernadette Crahay)

Il y a quelques jours, j’ai eu un échange en visioconférence avec une partie de l’équipe de l’ASBL Au Fil des Jours, une équipe « de seconde ligne » en soins palliatifs (de « seconde ligne » car elle intervient normalement à la suite ou en soutien de l’équipe de soins habituelle de la personne). Elle rayonne dans toute la Province de Luxembourg pour accompagner des personnes en fin de vie.

C’était un manière pour moi qui fais partie du conseil d’administration de cette ASBL, d’être plus proche de travailleurs dont l’engagement professionnel a été et est toujours terriblement secoué par la crise sanitaire.

Je rappelle à la fin de mon article ce que sont les soins palliatifs.

Le premier constat que je retiens de cette rencontre est que j’ai eu l’occasion d’entendre, au travers des différents témoignages recueillis, une équipe certes fatiguée, mais surtout plus motivée que jamais, malgré les difficultés et le stress provoqués par la crise sanitaire !

(Pendant la visioconférence: Valérie Vandingenen (directrice), Alicia Moreau (assistante en psychologie), Marianne Monfort (secrétaire), Cécile Botte, Amandine Saudmont, Christine Bernard, Catherine Leclere (infirmières), Eloïse Louis (médecin référent) sans oublier Fabienne Jacquet et Emilie Eliard qui n'ont pas pu participer)

Le personnel soignant dans les services hospitaliers et dans les maisons de repos et de soins travaille dur et est au bord de l’épuisement. Aucun doute à ce sujet!

La faute notamment au fait que pendant des années, les décideurs ont négligé les difficultés de recrutement et les appels à une amélioration des conditions de travail. La faute aussi aux tergiversations gouvernementales sur la nécessité de prendre plus rapidement des mesures anti-Covid plus dures et plus efficaces.

Un appel surprenant du gouvernement wallon !

Mais quel appel surprenant que celui du gouvernement wallon qui, par la voix d’Elio Di Rupo, a invité les infirmiers et infirmières à domicile à venir « renforcer les équipes au front tant dans les hôpitaux que dans les maisons de repos » !

Comment peut-on sous-estimer ainsi le travail essentiel et complémentaire à celui des services hospitaliers fourni par les équipes de soins et services à domicile ?

« On est au combat, en tenue de combat et pour seule arme qu'est-ce que j'ai ? Mon désinfectant et ma tenue, mon masque. Je vais au front comme ça en espérant ne rien attraper, ne rien ramener chez moi à la maison » (Karine, infirmière à domicile, dans un reportage de RTL).

Tout a déjà été dit ou écrit sur le sort des médecins, du personnel infirmier et de soins, quel que soit leur secteur d’activité.

En ces temps de crise sanitaire qui amplifient le manque d’effectifs dans les institutions et sur le terrain, beaucoup souffrent, sont fatigués, ont peur pour eux-mêmes, leurs proches et leurs patients.

Mais il n'y a pas que le Covid ! N'oublions pas que pendant de longues années, nombre de mandataires publics et de gestionnaires ont porté trop peu d’attention aux besoins en matière de santé et aux attentes légitimes du personnel soignant en termes de respect, de conditions de travail et de rémunération.

(Un très beau vitrail face au grand escalier moderne du bâtiment administratif de la CSD-Liège... S'agit-il de la Vierge consolatrice, d'une infirmière soeur chrétienne de la charité ou tout simplement d'une infirmière? Surprenant ! Allez jusqu'au bout de mon édito pour en savoir plus...)

Je me sens solidaire de personnes que je connais bien (et des autres aussi !) qui travaillent dans un hôpital, dans une MRS, dans une institution pour personnes porteuses d'un handicap ou encore dans le secteur des soins à domicile.

Une bonne nouvelle qui fait du bien par les temps qui courent ! 

Voici le message de notre bourgmestre salmien : 

« Une excellente nouvelle pour nos navetteurs, travailleurs, étudiants, usagers du rail !

 La SNCB vient de l'annoncer : la fréquence des trains sur notre ligne 42 Liège-Gouvy va augmenter à partir du 13 décembre prochain.  Il y aura alors, dans chaque sens, un train par heure.

C'est une belle victoire pour tous ceux qui militent depuis plusieurs années, pour la sauvegarde de la ligne d'abord, pour une augmentation de sa fréquence ensuite : les pouvoirs locaux salmiens et gouvions, nos parlementaires et ministres, le cdH dans ses différents niveaux de pouvoir, l'ASBL "Les Amis du Rail ARH Luxembourg" et son porte-parole Michaël Jacquemin,  sans oublier de nombreux défenseurs du rail du Grand-Duché de Luxembourg et leur Ministre.  

Belle reconnaissance aussi des nécessités dans nos régions rurales. »

J’ai participé au congrès de la Fédération luxembourgeoise du PS qui a approuvé l’accord gouvernemental.

Lors de précédents congrès auxquels j’ai participé – il y en a eu quelques-uns au cours des décennies qui précèdent – j’ai souvent posé la question autour de moi : le PS doit-il être au gouvernement ? La réponse fusait : sans nous, ce serait pire. Il y a eu de cruelles déceptions.

Mais cette fois-ci, les circonstances imposaient une participation du PS au gouvernement fédéral. Pas à n’importe quel prix, bien entendu, et c’est peu dire que Paul Magnette a bien négocié.

(La députée fédérale Mélissa Hanus présente les grandes lignes de l'accord gouvernemental) 

Bien sûr, les textes ne sont pas toujours précis; certaines mesures sont étalées dans le temps; pour d’autres, leur mise en œuvre sera sans doute négociée au coup par coup; il y a la part belle laissée aux Flamands et au CD&V en particulier… 

Tandis qu’en matière fiscale, les intentions sont là, mais pour le reste… Il y a loin de la coupe aux lèvres et je doute que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales soit la priorité de ce gouvernement.

Il y a quelques années, lorsque je suis entré au conseil d’administration et puis au bureau de l’ASBL TV Lux, gestionnaire de notre belle télévision de proximité, je ne me doutais pas que je rencontrerais de très belles personnalités et que je découvrirais de l’intérieur une ruche débordante d’activité… 

Je viens de quitter cette ASBL après la désignation du nouveau directeur , non pas qu’il me déplaît – que du contraire ! –, mais parce que j’ai jugé le moment venu de laisser ce mandat (gratuit) à un plus jeune que moi. 

(De gauche à droite, Pascal Belpaire, le président Pierre Neuville, Léon Collin et Nicolas Ancion lors de la réunion du bureau de l'ASBL précédant le lancement de la procédure de sélection)

Pour nous faire oublier un peu une période de confinement bien difficile à supporter pour beaucoup, Convention Culture Vielsalm, le Miroir vagabond, la Bibliothèque publique, l'échevinat de la Culture, le Syndicat d'Initiative et d'autres encore nous ont préparé un programme d'activités variées et de qualité que vous trouverez ci-après (infos Convention Culture - Vielsalm)!

Et tout est gratuit sauf une petite participation pour les balades et le cinéma drive-in.

Sans perdre de vue les précautions sanitaires !!!

Un été musical…

Les concerts des musicales salmiennes auront lieu sur l'embarcadère du lac, en face du hall des Doyards (infos sur l'événement Facebook).

(le 1er concert a eu lieu le 5 juillet. Le groupe David Lombard & Band a joué devant plus d'une centaine de personnes! Photo Guy Deblire)

L’accès à la santé passe aussi par la possibilité de manger sainement et, évidemment, par des ressources financières qui le permettent.

À Marche, place aux Foires, la Mutualité Socialiste du Luxembourg (la MSL) a acheté un gros bâtiment qui accueillera différents services (certains partenaires, les services du planning familial, les permanences des conseillers, le magasin Point de Mire, etc.) actuellement dispersés dans la ville.

 (Façade non terminée. l'entrée de l'épicerie se trouve à gauche sous les appartements)

Les travaux de transformation et de finition seront terminés en fin d’année.

Il restait un beau grand local, au rez-de-chaussée, sans affectation. Diverses solutions étaient envisagées : le louer à un commerçant ? En faire une galerie d’art ? Ou… le louer à un groupement de producteurs locaux ? 

 

Ça s’est passé le jeudi 28 mai 2020. Il y avait de la légèreté dans l’air, comme un souffle d’espoir et de renouveau malgré le confinement toujours bien présent, épreuve très difficile s’il en est pour les résident.e.s et leurs familles. 

Et cette situation est professionnellement et émotionnellement très dure pour le personnel !

Heureusement, à l'heure actuelle, il n'y a plus aucune personne atteinte du Covid-19 dans l'institution et des assouplissements sont apportés progressivement aux mesures de confinement.

Comment gérer les menaces et les conséquences de la pandémie de Coronavirus?

Des gestionnaires de maisons de repos et de soins et des institutions accueillant des personnes handicapées se sont retrouvés pendant des semaines sans instructions précises ou face à des instructions et des informations contradictoires de la part des autorités supérieures et sans le matériel de protection nécessaire ?

Aujourd’hui encore, certaines institutions n’ont pas assez de matériel et comme le reconnaît le professeur Jean-Luc Gada, spécialiste des maladies infectieuses dans La Libre d’aujourd’hui, il y a incontestablement une responsabilité collective : « Nous aurions dû collectivement prévoir qu’il [ce secteur] allait être douloureusement atteint. »

Ce matin, au journal de 9h sur la Première de la RTBF, la première info porte sur la mise en place à Charleroi d’un réseau de solidarité. La Province de Luxembourg et la Wallonie vont également en proposer un.

C'est Vielsalm qui, il y a près de trois semaines déjà, aurait dû faire la "Une" de la Première !

(A droite, la maison de repos La Bouvière - Vivalia)

L'idée du réseau de Vielsalm en revient à Philippe Marc. Le collège communal a suivi et RÉSEAU SOLIDARITÉ VIELSALM a été créé avec une adresse email solidarite@vielsalm.be et un numéro de GSM, celui de Philippe Marc lui-même : 0494 72 62 32. Des dizaines de personnes se sont proposées à ce jour pour apporter leur aide. Par contre, les appels pour de l’aide ont été moins nombreux. 

Comme chacune et chacun, je suis évidemment solidaire des travailleuses et travailleurs qui, quel que soit leur domaine d’intervention, font leur possible pour assurer le bon fonctionnement des services publics, aider et soigner les autres et combattre le Covid-19, au péril, dans bien des cas, de leur santé et même de leur vie.

(A Vielsalm aussi, les aides ménagères du service repas sont sur le pont et la demande augmente vu le confinement...)

Je me concentrerai dans ce petit édito sur la situation dans des institutions que je connais bien : la MRS La Bouvière à Vielsalm, des institutions accueillant des personnes handicapées, la CSD (la Centrale des Services à Domicile-Luxembourg) et l’ASBL Au Fil des Jours (soins palliatifs).

À la MRS La Bouvière où quelques cas de coronavirus ont été détectés ces derniers jours, c’est le branle-bas de combat depuis plusieurs semaines et particulièrement depuis le confinement car il faut disposer des masques et équipements de protection adéquats, bouleverser les horaires, renforcer certaines équipes tout en trouvant des remplaçant.e.s pour le personnel absent, attendre du personnel de renfort qui ne vient quasiment pas, soutenir le personnel, rassurer les résident.e.s et leurs proches, etc., etc.

À quelques kilomètres de Vielsalm, j’ai fait une balade dans une forêt qui m’est chère ce mercredi après-midi, en compagnie d’un petit chaperon rouge et vert…

Nous nous sommes sentis protégés dans cette forêt, au milieu de ces grands arbres veillant sur nous et nous envoyant mille signaux de renouveau printanier.

On s’est laissé aller dans le moment présent et envahir par leurs ondes positives, nous laissant porter par les murmures et bruissements qui nous rappelaient ces quelques vers de Victor Hugo :


Horreur ! N’est-ce pas là l’illustration d’une répartition des rôles assignée par le patriarcat dans notre société, d’un côté, les hommes dominateurs et guerriers et de l’autre des femmes faites de douceur et d’empathie, réduites au métier du soin et du « care » ? Et c’est moi qui ai pris cette photo lorsque j’ai été retrouver à Nieuport une équipe de l’ASBL La Petite Plante (Musson), nouveau lieu de vie de ma fille Sabine …

Pour tout vous dire, j’aime les chevaux et je ne pouvais pas passer à côté de cette création de Nina Beier ("MEN, 2018"). En revoyant cette photo et sa charge symbolique, j’ai voulu en savoir plus sur Nina Beier. Dans une présentation des statues et autres installations qui ornent le littoral, je lis notamment que « Louis XIV estimait qu’un ordre hiérarchique d’hommes à cheval était la manière idéale pour faire montre de sa puissance. Nina Beier zoome sur le flux et le reflux du pouvoir en utilisant le cheval comme effet de renforcement. »

Peu importe le pourquoi de cette création, l’effet symbolique de ma photo est bien réel.

Stéphanie HeydenJérôme DerochetteAndré BoulangéJacques Gennen

Dédée Chauveheid, éditrice de l'Annonce de Vielsalm, nous avait demandé un article sur la démission de notre collègue conseillère communale Françoise Caprasse actée en séance du conseil communal du 27 janvier 2020.

Le voici sur salm.be...

C’est peu dire que pendant ces vingt dernières années, Françoise a marqué de sa personnalité nombre de séances du conseil communal.

 

(Françoise Caprasse aux côtés de François Rion lors de la dernière séance du conseil communal à laquelle elle a participé)

Lors des débats sur certains points, Françoise était favorable à une opposition pure et dure suivie en cela par Jérôme Derochette et André Boulangé.

Voici un appel de membres du groupe Comm'Vous contestant le projet d'extension et de régularisation de la société IBV sur le zoning (ZAE) de Burtonville et diffusé sur les réseaux sociaux.

Pour moi qui ai vécu les transformations progressives du petit zoning artisanal du début et qui ai, comme bourgmestre, assumé en son temps les aménagements et extensions tout en me battant pour diminuer les nuisances, la coupe est plus que pleine  avec ce nouveau dossier!

(Ne vous fiez pas au calme et au paysage arboré et paisible que semble vous montrer cette photo de la ZAE de Burtonville...) 

" Récemment, le groupe Écolo a initié une démarche d’utilité publique s’agissant du projet d’extension des activités d’IBV sur le zoning de Burtonville et de l’enquête publique qui en découle. Comm’Vous s’associe à cette résolution. 

Tony Vaccaro, soldat et photographe de la  83 rd a immortalisé les combats dramatiques dans nos villages et bien d’autres. Il a été reconnu comme meilleur photographe de la Guerre 40-45. Au lendemain de la guerre, il  est devenu un photographe professionnel admiré aux États-Unis et dans le monde entier.

Ses photographies ont fait le tour du monde comme « White Death » qui nous montre le corps d’un soldat américain tué au combat sur les hauteurs d’Ottré le 11 janvier 1945. Tony a pris cette photo le lendemain. Par la suite, il découvrira l’identité de ce soldat : c’était son ami Henry I. Tannenbaum.

Ce sont les vœux que je formule pour chacune et chacun de vous. Parfois, je me demande si ce ne sont pas des vœux pieux, lesquels ne se réaliseront donc pas, je le crains.

J’attire en particulier l’attention sur deux secteurs de la santé, Vivalia (ses hôpitaux et ses maisons de repos) et les soins et services à domicile.

(Pour illustrer un éditorial de fin d'année teinté de pessismisme, j'ai choisi une photo de danseuses de la troupe Together de la région de Vielsalm, qui a offert dernièrement la recette de quatre superbes représentations au CMH de Bra-sur-Lienne)

Le budget 2020 de Vivalia a été adopté récemment à une faible majorité. On en connaît les raisons principales : la restructuration hospitalière en deux hôpitaux généraux (Houdemont et Marche) tout en gardant de grosses polycliniques et certains services médico-hospitaliers dans les autres, ne plaît toujours pas à certains mandataires publics et le déficit des maisons de repos et de soins gérés par Vivalia ne passe pas chez d’autres.

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