La fête du coticule 2011 à Sart-Lierneux

Le schiste, les ardoisières, le coticule : des noms qui évoquent une richesse géologique remarquable et un passé industriel qui marquent encore le paysage et la mémoire des Salmiens, notamment.

(Clément Willem accueille Jean-Louis Dubois, un des intronisés, sous le regard souriant de son père, Louis Dubois, un des anciens de la K'Pagnée)

A Sart-Lierneux, tout à côté de Vielsalm, la K’pagnée dul Pîre à Rèzeu do Sart perpétue des traditions et des gestes ouvriers qui plongent dans les racines de toute une communauté.

« N'en déplaise à ceux qui balayent le passé, se fichent du présent, pour ne regarder que l’avenir ! Une région ne vaut que ce que valent ses traditions. Elles sont un peu l’âme qui enchaîne l’homme à sa terre, le ciment qui lie le citoyen de demain à celui de l’autrefois » (Marcel Leroy, auteur des « Chatons brûlés », cité dans le remarquable « Ardoise et Coticule en Terre de Salm – des Pierres et des Hommes » publié par le Service géologique de Belgique sous la direction d’Eric Goemaere.

(Assis dans le wagonnet, René Remy est mis à l'honneur pour ses dix années d'"ancienneté")

Lors de la fête du Coticule, le premier week-end de juillet, la K’Pagnée dul Pîre à Rèzeu célèbre la mémoire des anciens ouvriers et intronisent diverses personnalités amies.
Un bon cru, que cette fête 2011 qui s'est déroulée le dimanche 3 juillet!

(Madame Louise Calbert-Lehaire est conduite vers le lieu d'intronisation)

René Mathieu, administrateur-délégué de la K'Pagnée et maître de cérémonie de cette belle manifestation (assisté d' Alix Backus, Grand Mêsse, ancien ouvrier de carrière de coticule, de Clément Willem, Mêsse do Vêrdô et de bien d'autres compagnons), m’a rappelé la promesse que j’ai moi-même faite, il y a une douzaine d’années au moins :

« Fwè d’Brisy è d’Jean Mèmèt’
Dju m’ègadge âdjoûrdu à dusfinde nos tères èt spécial’mint lès ancyin-nès vôn-nes du pîre à Rezeu.
Dju m’égadge a pwerté long è lâdje lu nom do Coticule, è’l ci do Sart.
Et çoulà po tote mu veye !
»

(Alix Backus...)

Jacques Gennen, juillet 2011