Au conseil communal du 4 octobre 2021: cogénération et nouveau débat sur le zoning de Burtonville

Jérôme Derochette et Jacques Gennen

Dans les divers de la séance du conseil communal de Vielsalm du 4 octobre 2021, un débat a de nouveau été consacré au zoning (ou zone d'activité économique, ZAE) de Burtonville à l'initiative de Stéphanie Heyden qui a abordé le projet de cogénération d'UNILIN.

Zoning : entre passé et fatalité 

Stéphanie Heyden, à propos du projet de cogénération : « Vous n’êtes pas sans savoir que plusieurs membres de notre groupe, tout comme le groupe écolo l’a fait, ont individuellement émis des critiques et ont manifesté leurs inquiétudes quant à ce projet de cogénération. J’ai pu prendre connaissance de l’avis favorable conditionnel du collège communal. Une délibération que l’on peut qualifier d’attentive aux remarques émises dans l’enquête publique, on s’en réjouit.  

Mais que répondre aux personnes qui continuellement se plaignent encore et toujours du bruit, des nuisances, de la poussière et du charroi ? On parle de 42 camions supplémentaires par jour ouvrable ? Il y a également toute une série d’impositions émises par le collège communal.

Je souhaiterais que le conseil communal soit également informé, au minimum une fois par an, de l’évolution de ce dossier. Au travers par exemple d’un procès-verbal du comité d’accompagnement de la ZAE, la Zone d’activité économique de Burtonville, transmis d’office à tous les membres du conseil.

On le sait, le conseil communal n’est pas amené à se prononcer sur ce dossier mais vous l’aurez compris au travers de mon intervention, notre groupe n’est pas favorable à ce projet de cogénération. » 

François Rion : « Nos remarques sont grosso modo les mêmes. En ce qui concerne les permis, j’ai vu celui accordé à CIBB où, effectivement, on a tenu compte de quelques remarques issues de quelques courriers, mais est-ce qu’on contrôle les conditions qu’on impose aux entreprises ?

Concernant IBV, le permis était assorti de quatre études que l’entreprise devait fournir dans un certain délai, mais je ne sais pas si ça a été fait. Est-ce qu’on s’inquiète de ça ou doit-on relancer nous-mêmes ? Mettre des conditions, c’est bien, mais il me semble quand même qu’il y a un peu de légèreté quant au suivi. » 

Élie Deblire : « Le collège s’est penché de façon sérieuse et complète sur la demande de permis et sur les réactions d’une série de riverains et de la CCATM. Il y a eu plus ou moins 150 signatures qui reprenaient une série de craintes, notamment liées au charroi, au bruit, à la problématique de l’eau, à la pollution de l’air, etc. On a entendu ces remarques et le premier échevin a proposé au collège une série d’éléments pour conditionner notre accord à l’égard de ce dossier.  

On s’est fixé comme objectif par rapport au fonctionnaire délégué et au fonctionnaire technique d’être à côté d’eux puisque nous avons déjà soulevé autour de la table le fait que la Région a peu d’arguments pour ne pas répondre favorablement à ce type de dossier vu le contexte. Notre raisonnement a été le suivant : si on peut aider la Région à améliorer les choses pour les riverains, c’est certainement une bonne chose.  

Pour CIBB, c’est le même raisonnement puisque cette entreprise s’agrandit et je pense qu’il faut être tout aussi attentif par rapport à cette société. Le traitement des bois, c’est aussi quelque chose qui doit attirer toute notre attention. En ce qui concerne le contrôle des conditions, on rappelle régulièrement aux fonctionnaires compétents leur obligation de faire réaliser des études et d’effectuer des contrôles.  

Dire que les études demandées ne seront pas fournies, ce n’est évidemment pas le cas. Elles doivent l'être, parfois dans des délais différents en fonction des entreprises qui doivent les réaliser. En ce qui concerne les améliorations, on est toujours en contact avec les entreprises pour tenter dans un prochain comité accompagnement qu’on veut réunir avant la fin de l’année de faire le point avec les habitants sur le cheminement des mesures.  

Il y a toute une série de promesses faites et nous allons vérifier leur mise en place. Certains investissements ont été faits concernant le bruit, mais on ne voit pas encore suffisamment la différence car tous les investissements n’ont pas encore été faits. Il faut continuer à mettre la pression pour que tous les investissements promis suite à l’étude de bruit puissent être enfin réalisés. » 

Thibault Willem précise quelques éléments de réponse du bourgmestre : « En ce qui concerne le dossier du permis, je voudrais repréciser que le collège rend un avis, mais que c’est la Région qui délivre ou pas les permis. Avec nos avis circonstanciés, tant pour IBV en 2019 que pour CIBB et pour Unilin, on démontre qu’on prête une réelle attention aux nuisances, en tout cas celles qu’on sait maîtriser car il faut rappeler qu’il y a celles qu’on ne maîtrise pas, comme le charroi.  

Nous avons des contacts réguliers avec le fonctionnaire technique pour motiver nos avis. Je pense que dans le cadre du permis IBV, il avait même été signalé que le collège avait peut-être tendance à imposer trop de choses ou en tout cas à cibler trop certaines nuisances en proposant peut-être déjà certaines solutions.

Je pense qu’on doit rester chacun à notre place, de même pour le contrôle de toutes les conditions à mettre en place. On a des moyens de contrôle à notre échelle locale, mais ce n’est évidemment pas comparable avec ceux de la Région. » 

Anne Klein prend à son tour position au sujet du zoning et du dossier de la cogénération d’Unilin : « Je pense que ce débat est stérile ! Le conseil communal a eu la main quand il a été question de décider de l’affectation du sol.  L’aménagement d’une zone industrielle et ensuite son agrandissement ont été décidés par nos prédécesseurs !  

Si on veut des zonings et des agrandissements de zoning, il ne faut pas s’étonner qu’après, des industries s’y implantent et s’y développent. Certains de nos prédécesseurs ne sont plus là pour voir l’ampleur du monstre qu’ils ont créé, d’autres par contre sont encore autour de cette table et crient au scandale.  

Aujourd’hui, le train est passé, nous ne sommes plus décisionnaires ! Face aux projets de cogénération que ce soit d’IBV ou d’Unilin, seul le collège est consulté et son avis n’est que consultatif ! Il faut arrêter de laisser penser aux gens, à nos citoyens, que si les groupes minoritaires étaient au pouvoir,  ils pourraient empêcher les projets des entreprises du zoning. On ne peut rien faire, c’est trop tard, on n’a malheureusement plus la main !

Aujourd’hui, les entreprises proposent de développer des projets qui sont dans les clous, qui correspondent aux objectifs que l’Europe et la Région Wallonne se sont donnés en ce qui concerne les changements climatiques. C’est le ministre écolo Philippe Henry qui a octroyé à IBV et qui va octroyer à Unilin les certificats verts auxquels leurs projets de cogénération donnent droit !  

Il faut se battre sur les choses sur lesquelles on a prise et pas se gargariser sur des causes perdues ! Une action possible, c’est de maintenir un minimum de dialogue entre les différents protagonistes, là, on a encore une carte à jouer.

Il faut réactiver le comité d’accompagnement, ne pas lâcher l’affaire à ce niveau ! Le comité d’accompagnement permet d’impliquer et de responsabiliser les entreprises, il faut garder ce dialogue possible. Les valeurs que je défends restent les mêmes, les causes qui me tiennent à cœur aussi, mais je pense qu’il faut avoir le courage de changer les choses qu’on peut changer, la sérénité d’accepter celles qu’on ne peut pas changer et la sagesse de distinguer les deux. » 

Jacques Gennen réagit : « J’ai évidemment écouté avec beaucoup d’intérêt l’intervention d’Anne et je la comprends, faut-il le dire. J’ai vécu les transformations successives du zoning, au départ d’une petite scierie que tout le monde appréciait. Chaque fois qu’une décision a été prise et que j’y ai participé, des conditions étaient imposées. Il y avait l’espoir que les choses évoluent bien et on n’imaginait pas évidemment, au fil des décisions et des faillites successives, qu’on en arriverait à un monstre pareil. 

J’assume pour ma part les décisions auxquelles j’ai participé et je le dis à qui veut m’entendre, tout comme je l’ai encore dit au cours de la dernière campagne électorale. Mais, à un moment donné — et pour moi il est arrivé — je ne peux pas aller plus loin.

Je ne peux qu’entendre ce qui se dit dans les villages, autour de moi, je ne peux qu’entendre les plaintes concernant le bruit, le trafic, les poussières, qui sans cesse sont exprimées par nombre d’habitants.  

Et donc, effectivement, je dis non, c’est assez. Voilà pourquoi j’ai déposé une réclamation contre le dossier de cogénération. Je le dis encore : j’assume les décisions du passé auxquelles j’ai participé. C’est vrai qu’on n’a pas toujours contrôlé au fil du temps ce que ça allait amener comme nuisances. Mais là, je ne peux aller plus loin. 

Quand j’étais bourgmestre, il y a tant de conditions qui ont été posées dans des décisions prises au niveau du Collège ou de la Région wallonne, mais qui n’ont jamais été respectées ou pour lesquelles il a fallu batailler des années durant pour essayer de les faire respecter. Donc là, aujourd’hui, j’arrête ; je ne peux pas continuer dans cette voie ! » 

François Rion s’adresse à Anne Klein : « Je suis bien content que Jacques ait pris la parole avant moi, ça m’a permis de me calmer un peu…  

Je ne sais pas si tu visais un groupe en particulier, Anne, mais vu que tu as parlé d’un ministre écolo, je suppose que mes amis et moi, nous sommes ciblés aussi. Et si Jacques dit qu’on ne pouvait pas s’attendre à une telle situation quand il était le prédécesseur dont tu parles, moi, je peux te dire qu’on s’y attendait, qu’on l’a dit et redit depuis 25 ans. 

Et, en 2015, le zoning a encore été agrandi avec, clairement, la complicité de ce qui est ton groupe aujourd’hui, il faut bien le reconnaître, et de tes amis d’aujourd’hui. Mais moi, je ne peux pas plier et me ranger derrière cette complicité du collège actuel qui ne se contente pas de laisser courir ou même de laisser faire. J’ai la conviction totale que le collège travaille en complicité avec les entreprises pour développer de plus en plus ce zoning.  

Je parle de complicité parce qu’évidemment ce qui se fait là ne me plaît pas. J’ai souvent dit qu’on faisait là un hold-up sur les bonnes idées que sont les certificats verts par exemple. Donc je parle de complicité, bien entendu. »  

Et le conseiller écolo de préciser sa pensée : « La complicité de ce collège, mais surtout d’Idelux, évidemment, qui est là, devant nous », dit-il en pointant du doigt le bourgmestre. 

Il poursuit : « Idelux qui a toujours tout fait pour continuer sur ce zoning ou sur d’autres à développer une économie catastrophique pour l’emploi local, contrairement à ce que certains pensent, pour l’économie locale, pour l’agriculture et les forêts ; pour tout ce qui pourrait faire le monde de demain. »  

Et, s’adressant de nouveau à Anne Klein : « Je pense que tes propos méritaient donc une réflexion, une réaction. Et quand on parle de combats d’arrière-garde, moi, j’appelle ça de la détermination et j’appelle ça tenir bon. On a l’intention de le faire encore longtemps. » 

Anne Klein répond à François Rion: « Évidemment, je sais bien que le groupe écolo était opposé à l’agrandissement du zoning. Vous étiez deux à l’époque. Vous n’êtes donc pas visés quand j’évoque ceux qui crient au scandale aujourd’hui par rapport à ce nouveau projet. Ce n’était pas une attaque non plus de dire que le ministre Henry octroie des certificats verts. C’est un fait ! Les entreprises sont dans les clous de ce qui est proposé aujourd’hui en termes de développement durable.  

On n’a plus la main. Si tu l’avais eue toi, au moment où Marcel Remacle a pris la décision de développer un zoning, il ne serait pas là, mais aujourd’hui il faut bien composer avec ce qui est là. Ce n’est pas juste de laisser penser aux gens que si par un jeu de chaises musicales la minorité était majorité aujourd’hui, on pourrait tout empêcher, liquider le zoning, leur faire fermer boutique.  

Non ! Il faut composer, mais il faut aller au plus loin dans les obligations, dans le suivi et dans l’implication qu’on peut mettre dans ce comité d’accompagnement car c’est notre seul lien avec les entreprises, c’est notre seule possibilité de mettre la loupe sur ce qu’ils font. Accepter ce qu’on ne peut pas changer et essayer de s’impliquer par rapport à ce qui reste à changer même si c’est peu. » 

François Rion : « Je peux quand même te rassurer : je ne suis pas sûr que si nous avions été dans la majorité, y compris dans une majorité absolue, nous aurions pu l’empêcher, ce zoning. Mais ce n’est pas pour ça qu’il faut nécessairement baisser pavillon et pousser à la charrette. Parce que manifestement on le voit, dans le chef du Collège ou en tout cas de ses deux principaux représentants, ils poussent à la charrette, clairement.  

Je crois aussi qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. On peut être dépassé par les évènements puis prendre conscience que ce zoning prend des proportions anormales, en tout cas à cet endroit-là. Comme on prend aujourd’hui conscience, après des décennies, du gaspillage environnemental, à peu près partout et qu’il y a un problème environnemental sérieux et notamment concernant le climat.  

C’est pour ces raisons de possibilité de changement de mentalité que je considère salutaire et que je respecte tout à fait la position que prend le groupe de Jacques, Stéphanie, Jérôme, Sybille et André ; je respecte tout à fait leur changement et j’appelle à une chose : c’est que l’autre groupe y arrive un jour aussi, mais là, je t’avoue que je ne sais pas ce qu’il faudrait qu’il se passe pour que le collège change d’avis ; là je crois que c’est foutu évidemment… » 

Élie Deblire : « On vous a démontré que le Collège travaille pour plus de respect par rapport aux riverains, il travaille pour conditionner ses avis, il travaille pour qu’il y ait des investissements importants pour que les nuisances diminuent. Il faut aussi que les choses soient vérifiées et elles le seront notamment au travers du comité d’accompagnement.  

C’est un peu la différence par rapport à l’intervention de Monsieur Gennen. En 2006, l’avis du Collège concernant la cogénération d’IBV, était positif, sans condition émise par rapport à l’avis. Je suppose qu’à l’époque, le Collège se reposait sur le fonctionnaire technique et sur le fonctionnaire délégué qui effectivement imposent une série de choses.  

Mais là où Monsieur Gennen a certainement agi, c’était pour que les conditions fixées par le fonctionnaire technique à l’époque soient respectées et que ce soit plus viable pour les riverains. Ça, je n’en disconviens certainement pas. Le Collège doit demain peut-être être mieux sur la balle pour faire respecter les normes et pour faire respecter les conditions. Il faut que les nuisances diminuent de façon sensible pour que cela soit plus viable pour les riverains. » 

Joseph Remacle prend la parole : « On a dit des choses très intéressantes et sincères sur ce projet de cogénération. Je me suis attaqué aux 426 pages de l’étude d’incidences ; il s’agit d’un projet qui vise à produire de la chaleur et de l’électricité et je voudrais être sûr de bien comprendre.  

Peut-on me donner dans le schéma de ce projet quels seront les utilisateurs de cette électricité et de cette chaleur ? »  

Thibaut Willem : « Pour l’électricité, c’est de l’autoconsommation pour Unilin et de la réinjection sur le réseau et la chaleur sera fournie au process de la fabrication de panneaux MDF. » 

Joseph Remacle poursuit son intervention : « S’agit-il d’un projet en circuit court ou s’agit-il de vendre de l’électricité ? J’ai peut-être mal lu ou mal compris si je pense que la consommation en électricité par Unilin va être marginale par rapport à la production totale et que la consommation de la chaleur, elle, va être importante ?

Je trouve que ce n’est pas du tout le même projet s’il s’agit d’une unité indépendante d’Unilin qui vise à produire de l’électricité et de la chaleur pour les vendre et bénéficier des certificats verts que si c’est un projet en circuit court qui vise à produire de l’électricité pour les besoins de l’usine Unilin.  

Je pense avoir entendu que l’idée d’Unilin et de la maison mère, c’était de vendre. C’est une entreprise mondialisée, c’est une intrusion de la mondialisation dans notre commune rurale et il y a donc des concurrents sur la planète entière et l’électricité en Wallonie serait bien trop chère et donc ça a du sens en termes d’entrepreneurs d’essayer de produire du courant d’une autre manière et d’alimenter l’usine.  

Mais si c’est pour produire du courant et le vendre, ce n’est pas du tout pareil ; je pense que là le conseil et la population sont en droit d’avoir une réponse précise.  

Deuxième remarque toujours en termes d’énergie, il n’y a pas si longtemps, on a réalisé une conduite de gaz entre Langlire et le zoning de Burtonville pour les besoins de ce qui était encore Spanolux. Elle a eu un coût important. Il y a sans doute eu un contrat entre Fluxys et Spanolux pour l’utilisation et le paiement de cette énergie. Or, il semblerait qu’il n’y aurait plus de consommation de gaz dès la mise en place de la cogénération. Il n’y aurait plus que la petite jonction entre Neuville et Vielsalm pour Center Park et les particuliers et les pouvoirs publics qui se sont raccordés.  

Je voudrais savoir s’il n’y a pas une forme d’aide économique déguisée en ce sens que c’est la collectivité qui a aussi payé cette jonction de gaz et qu’on puisse l’abandonner aussi rapidement au profit d’une autre méthode même si on peut le comprendre économiquement. 

Et payer le raccordement au gaz et payer, si c’est le cas, les certificats verts pour les nouvelles productions, c’est peut-être un peu beaucoup par rapport à un mastodonte leader mondial dans son domaine. » 

Élie Deblire : « De l’information que j’ai, pour eux, c’est extrêmement important de diminuer le coût de l’énergie car l’usine à Vielsalm est la plus grosse consommatrice, proportionnellement aux autres entreprises du groupe, au niveau du coût énergétique. Ils doivent s’aligner sur le coût énergétique des mêmes entreprises du groupe. À ma connaissance, ils consomment une partie importante de ce qui est produit (Thibault Willem précise : 13/20 sont dédiés à la consommation d’Unilin et 7/20 sont réinjectés sur le réseau). Par ailleurs, je confirme, en tout cas selon les informations dont je dispose, que l’entreprise ne consommera presque plus de gaz. C’est clair. J’espère qu’on a répondu à toutes vos inquiétudes.  

La conduite de gaz servira toujours pour les consommateurs salmiens et Center Parks. » 

François Rion : « Je veux aussi rappeler que les certificats verts seront octroyés sur la base de la production totale d’énergie tant celle qui est consommée sur place que celle qui est revendue. Un dernier point : quand vous parlez du comité d’accompagnement, duquel parlez-vous ? Celui du zoning est fantomatique ! » 

Élie Deblire : « Non, il existe et va se réunir d’ici fin de l’année pour faire part des investissements réalisés depuis le dernier comité. » 

Stéphanie Heyden : « J’ai cru comprendre qu’il était question de relancer le comité : il se réunit quand même ? » 

Élie Deblire : « Pour moi, il existe ! » 

Hervé Midré : « Ce qu’a dit Jacques Gennen, ça m’a touché parce que je pense qu’il a agi en bon père de famille comme bourgmestre.

Anne, je suis d’accord, il faut composer avec, on n’a pas le choix et trouver les bonnes solutions. Je ne sais pas ce qu’on peut faire de mieux. Il faut composer et trouver le meilleur. Le collège d’aujourd’hui fait bien son boulot ! Il ne court pas derrière l’activité du zoning. C’est faux. » 

François Rion : « Mais non, c’est vrai. » 

Hervé Midré : « Non ! Quand je vois les rapports, il y a un boulot qui est bien fait. » 

On en reste là dans un débat qui n'est certes pas le dernier sur un tel sujet !