Loin du bruit et de la fureur du monde, la journée du lac, paisible, ensoleillée, dansante et conviviale a séduit beaucoup de touristes et de familles salmiennes.
Actualité
(Début du sabbat: les macralles préparent leur chaudron magique...)
A Vielsalm, le 20 juillet 2015, le sabbat des Macralles du Val de Salm nous a donné l’occasion d’apprécier une fois de plus la saveur de notre langue wallonne.
Certes, les touristes de Flandre et d’ailleurs n’ont pas pu saisir tout le piquant des expressions imagées qui ont fleuri tout au long du sabbat. Pour eux, il y avait quand même le plaisir des yeux avec une mise en scène haute en couleurs et en rebondissements.
(les "Neurès bièsses" accueillent le "Neûr Bo")
Paul Bolland, gouverneur honoraire de la Province de Liège, connaît remarquablement bien le wallon liégeois (dont le nôtre est très proche) et aurait apprécié ce sabbat. Que les Macralles saisissent l’une ou l’autre occasion pour l’inviter, si je puis me permettre une telle suggestion !
(Le Théâtre des Travaux et des Jours sous le kiosque...)
Bitume sur Salm, le festival international et social de théâtre de rue a fêté son 20e anniversaire avec éclat à Vielsalm.
« Sous le bitume, des graines » était le slogan retenu pour cette 20e édition. Des graines qui, en 20 ans, ont fait des petits et un slogan qui est aussi une manière de rappeler celui de mai 68 « Sous les pavés, la plage ».
(À la terrasse de la librairie Le Rat des Champs, on a eu droit au récital de Pascale Delagnes (« Mademoiselle Joséphine ») qui nous a régalés avec de belles chansons populaires comme « Tel qu’il est, il me plaît », « La java bleue », « Mon amant de St-Jean » et bien d’autres…)
Bitume n’est pas un festival comme les autres. Le simple divertissement s’y mêle aux spectacles engagés, le tout dans une ambiance cool et solidaire.
Comédiens et musiciens ont assuré plus de 60 représentations.
Du divertissement et de l’humour certes, mais qui provoquent aussi la réflexion sur les dérives de la société et sur une certaine déliquescence des droits humains. Ainsi, Monsanto et ses OGM en ont notamment pris pour leur grade…
L’ASBL Le Miroir Vagabond porte Bitume sur Salm
Cette ASBL a été créée en 1981 par Christine Mahy toujours en première ligne lorsqu’il s’agit de culture pour tous, de partage et de solidarité, de combats pour une société plus juste et plus égalitaire.
Christine Mahy est à présent l’infatigable et pugnace secrétaire générale du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté.
Voici quelques nouvelles du Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne glanées dans les communiqués du CMH et lors de la dernière séance du conseil d’administration.
Le SMUH (le service médical d’urgence par hélicoptère) du CMH de Bra-sur-Lienne a effectué 1002 missions en 2014 dont 894 missions primaires (des missions assurées sur réquisition du service 112 qui a considéré l’hélico médicalisé du CMH comme moyen de secours le plus rapide et le plus adapté).
Si l’on ajoute les interventions avec le SMUR terrestre, c’est un total de 1131 missions qui ont été réalisées en 2014 par le CMH dont 798 en Province de Liège, 319 en Province de Luxembourg et 14 en Province de Namur.
L’hélico est mobilisé pour les situations les plus graves selon les indications recueillies sur place et transmises au service 112 (l'hélico et son équipe ne peuvent quitter Bra-sur-Lienne sans le feu vert du 112).
Où se pose l'hélico du CMH en intervention ? À moins de 100 m du patient dans 85 % des cas. Et 6 fois sur 10, le pilote atterrit avec l'équipe médicale au même endroit que les autres services de secours.
Quand on fait le bilan médical des interventions de l’année écoulée, un indicateur ne trompe pas, celui des intubations andotrachéales. En 2014, le taux de patients dont l’état lors de la prise en charge médicale a nécessité une intubation endotrachéale est de 16 %. Ce taux est largement supérieur à la moyenne enregistrée au niveau du pays par les SMUR (terrestres).
Le coût de l’intervention de l’hélico
Le coût d’une intervention se calcule à la minute de vol réel. Au rapport d’activité 2014, elle affiche un compteur de 110,59 euros. Ce montant est le rapport mathématique entre l’enveloppe totale des charges de fonctionnement du service (trois millions d'euros) et le nombre d’heures de vol effectuées en cours d’année.
La durée moyenne d’une mission en hélicoptère est de 28 minutes. Le coût réel moyen de chaque mission est de 3095 euros.
Le samedi 30 mai 2015, à l’occasion du 60e anniversaire du groupement des macralles du Val de Salm, le Manneken-Pis s’est vu offrir un costume de macralle. Il était temps de renouveler le costume offert le 31 août 1963 !
Pour l’occasion, les macralles accompagnées par « li Neûr Bo » et « l’èmacralé » (notre garde-champètre ou « champète ») sont descendues en force sur la Capitale, à la grande surprise de nombre d’habitants et de touristes.
Sur place, la délégation salmienne a été reçue par d’éminents représentants du folklore bruxellois, des membres de l’Ordre des Amis de Manneken-Pis et de l’« Orde van de Brusselse Moestasje ».
(Les « neurès bièsses » en ont profité pour introniser « baron des Frambâches » Edmond Vandenhaute, président de l’Ordre des Amis de Manneken-Pis et le ministre wallon René Collin)
René Collin et Edmond Vandenhaute sont tous les deux passés par les épreuves habituelles : ils ont dégusté « li tcha-tcha » et enfourché « li ramon » pour prononcer la phrase rituelle qui fait des intronisés des emmacrallés pour toujours : « Sôte, Mirôte, oût hayes èt bouchons ! ».
Cette dernière épreuve s’est révélée bien difficile pour Edmond Vandenhaute, « echte Brusseleir » s’il en est, mais bon, la Grande macralle qui veillait au bon déroulement de cette intronisation n’a pas été trop exigeante.)
Avant de boire un petit « hèna », il y a eu les discours ventant les attraits de Vielsalm et un bel échange humoristique entre le « champète » et le président de l’Ordre des Amis de Manneken-Pis.
(A gauche, Ino Van Swieten, le directeur du Sunparks-Ardenne de Vielsalm lors de la visite du ministre René Collin à Vielsalm, le 15 mai 2015)
Si l’on en juge d’après les nuitées touristiques déclarées (dernier chiffre annuel connu : 369.000 nuitées), Vielsalm détrône Durbuy de la première place au top des communes touristiques luxembourgeoises !
Outre les hôtels, les gîtes, les secondes résidences et les campings, ce sont évidemment nos villages de vacances (« Les Doyards » de la société Ourthe et Somme et surtout le Sunparks-Ardenne de la société Pierre et Vacances) qui fournissent le plus gros des nuitées.
L’ancien bourgmestre Marcel Remacle a laissé évidemment une empreinte marquante sur le développement touristique salmien en parvenant à concrétiser deux grands projets : l’aménagement du plan d’eau et la création du village de vacances de Golonfa qui deviendra par la suite le Sunparks et, demain, le Center Parks de Vielsalm.
Des opérateurs comme le Syndicat d’initiative et la Maison du tourisme font une promotion efficace de notre commune et de ses attraits touristiques caractéristiques de la Haute Ardenne comme son relief tourmenté, ses forêts, ses rivières, ses beaux villages et ses tables accueillantes.
Le comité des fêtes, l’association des commerçants et bien d’autres acteurs du secteur associatif créent des événements et des animations qui attirent également les touristes.
Et tout cela avec l’aide des instances communales, de l’Agence de Développement Local et, bien entendu, de la Région wallonne dont les différents ministres du tourisme, MR, PS ou Cdh, ont bien soutenu les projets locaux !
Dernier dossier ayant fait l’objet d’un subside conséquent de la Région wallonne : celui de l’aménagement en maison du terroir du corps de logis attentant à la Maison du tourisme et qui bénéficiera d’un subside de 175.000 euros, comme l’a annoncé, entre autres bonnes nouvelles, le ministre René Collin lors de sa visite à Vielsalm le 15 mai 2015.
L’avenir de nos villages de vacances
Les deux villages sont à la croisée des chemins. S’il est trop tôt pour évoquer les changements qui pourraient intervenir pour le village d’Ourthe et Somme, on en sait un peu plus sur l’avenir du Sunparks-Ardenne de Vielsalm.
(De gauche à droite, Monique Lignoul, Bernadette Crahay et Isabelle Grandjean, trois gourmandes amoureuses de leur village et de ses habitants)
La bibliothèque publique de Vielsalm et les échevines Nele De Corte et Stéphanie Heyden recevaient ce jeudi 23 avril 2015 les auteures du livre « Petit-Thier au cœur et au ventre » (Bernadette Crahay, Isabelle Grandjean et Monique Lignoul) ainsi que l’écrivaine Christine Van Acker.
Le livre de nos trois auteures salmiennes n’est pas seulement un livre de belles recettes inscrites dans le cœur et l’histoire personnelle d’une cinquantaine d’habitantes et d’habitants de Petit-Thier, de tous les âges ou presque.
C'est aussi un livre de saveurs et d’émotions partagées dans bon nombre de cuisines du village car, pour toute une série de recettes, nos trois gourmandes et le ou les cuistots de service sont passés de la théorie à la pratique, dans une ambiance chaleureuse et conviviale, évidemment !
Au fil des pages illustrées de belles photos montrant les plats confectionnés et les habitants à l’ouvrage, de petits conseils et des astuces complètent les recettes, le tout accompagné d’anecdotes et récits personnels.
La grande foule est toujours au rendez-vous du comité de soutien « Spirit of St Luc » de Durbuy –Tohogne présidé par Jean Maquoi.
Il est vrai que le CMH, le Centre médical Héliporté de Bra-sur-Lienne, est un service unique en son genre en Belgique qui n’a plus à faire ses preuves tant ses nombreuses interventions sont efficaces et appréciées.
La contribution de la population via les dons, les cartes d’affiliation ou des activités de soutien reste indispensable pour permettre à l’ASBL de Bra-sur-Lienne de boucler son budget !
À Tohogne, comme chaque année, vous pourrez apprécier un bon repas, des démonstrations de bûcheronnage et de sculptures à la tronçonneuse et des démonstrations de désincarcération et sauvetage par les pompiers de Hamoir. D'autres animations vous attendent: baptêmes de l’air (hélico Robinson), jeux de cirque, activités musicales et sonneries de cors de chasse, expositions, etc., etc.
Un nouveau moteur pour l’hélico EC 145 et une excellente collaboration avec la firme NHV
Comme on le sait, l’hélico a subi une panne de moteur, il y a quelques semaines. L’excellente collaboration avec la firme NHV (Noordzee Helicopters Vlaanderen) a permis de faire face rapidement à cet incident grâce à la mise à disposition d’un hélico de remplacement et à la remise en état de l’EC 145.
(Arnold Arimont entouré d'anciens lauréats, Mourad Chebil, Caroline Michaud-Nérard, Alain Marichal, Frédéric Langer et Raphaël Pirnay)
Pour rappel, le Fonds Benjamin Lorcé a été créé au sein de la Fondation Roi Baudouin, en 2008, à l’initiative de Madame Anne De Bremacker, pour perpétuer le souvenir de Benjamin, une jeune et belle personnalité trop tôt disparue dans un tragique accident du travail. Il met à l'honneur et soutient chaque année « une personne particulièrement travailleuse et entreprenante qui exerce son activité dans les secteurs de l'horticulture, de la sylviculture ou des parc et jardins ».
Le Prix Benjamin Lorcé 2014 a été remis ce samedi 28 février 2015 à Arnold Arimont, un bûcheron de Burg-Reuland . Il succède à Mourad Chebil, lauréat du Prix 2013, que je vous présenterai également dans le cadre de cette chronique.
Arnold Arimont, prix Benjamin Lorcé 2014
Le Prix Benjamin Lorcé 2014 n’est pas seulement attribué à un bûcheron de valeur, un as de la tronçonneuse tant dans son métier que comme sculpteur sur bois, titulaire de nombreux prix.
Son lauréat a aussi été la victime d’un accident du travail aux conséquences graves. Amputé d’une jambe, il a été hospitalisé pendant plusieurs mois avant de passer à une nouvelle étape : la revalidation. Le Prix l’aidera à réussir sa revalidation et à réorganiser sa vie et son environnement.
Incroyable ! Il y a quelques jours, je me suis baladé dans le Grand Bois et même là, j’en ai croisé une. C’est de justesse que j’ai échappé à quelques bons coups de balai.
Je rassure le touriste qui d’aventure me lirait : les macralles s’en prennent surtout aux Salmiens !
Certains Salmiens ont d’ailleurs intérêt à faire gaffe : on va souvent voir les macralles dans les rues cette année. 60 ans ou 60 balais, ça se fête !
La première activité du 60e anniversaire a été une belle réussite.
Le samedi 7 février, les macralles ont fait le tour des maisons de Vielsalm pour récolter les œufs qui leur ont permis de préparer une succulente omelette et de l’offrir aux nombreux habitants et invités qui avaient répondu présents à leur invitation, place de Salm ! Une fameuse ambiance !
J’en ai rencontré quelques-unes en rue. Elles ont voulu faire une photo avec leur ancien mayeur. Je ne me suis pas méfié de leur empressement.
C'était un piège! J’ai été de nouveau victime d’un mauvais sort. Le soir, j’ai perdu mes lunettes ; le reste va suivre, je le crains… Je suis plus emmacrallé que jamais !
Voici l’agenda de quelques belles manifestations parmi d’autres à l’occasion de leur soixantième anniversaire…
Dimanche 1er mars 2015: cortège à Waremme
(« LA RENAISSANCE EN TERRE DE SALM » de Georges BENOIT, photographies de Georges ANTOINE, couverture de Simon BOMBOIR)
Robert Nizet, dans une chronique publiée récemment dans l’Annonce de Vielsalm, a attiré l’attention des lecteurs de notre hebdomadaire sur le livre que Georges Benoit, digne successeur de Gaston Remacle et Philippe Lejeune, vient de consacrer à une belle page d’histoire de la terre de Salm.
Avec ce livre, on plonge dans la grande histoire, celle de la Renaissance et de ses bouleversements majeurs, culturels notamment, mais on s’immerge aussi dans la vie des Salmiens et, comme le souligne le Gouverneur Bernard Caprasse dans sa préface, « par touches successives, le caractère, les croyances, les mœurs, les rapports à l’autorité des Salmiens de l’époque se dévoilent. »
Et notre Gouverneur de poursuivre : « Dans des paysages dont la beauté se devine (elle est éloignée de celle de l’Ardenne d’aujourd’hui, vouée à l’épicéa), riches d’une faune disparue, un peuple se meut, attachant, roublard, frondeur, procédurier en toutes ses classes sociales au point que le Comte Werner (1545-1629), né à Salmchâteau, figure emblématique de l’ouvrage, se plaindra d’avoir dû soutenir des centaines de procès ! Un peuple majoritairement illettré pourtant, dont seuls quelques-uns s’instruisirent par exemple à Trêves ou à Cologne. »
Bernard Caprasse ne tarit pas d’éloges à l’égard de Georges Benoit : « Quatre ans de recherches ! Il convient de lui témoigner ensemble notre reconnaissance ! Sans esbroufe, avec patience, il nous livre un travail abouti sur la terre de Salm à la Renaissance. Il nourrit notre histoire. Il nous permet de comprendre le présent (…).»
De belles et émouvantes commémorations de la Bataille des Ardennes ont eu lieu à Vielsalm ces derniers jours à l’initiative des autorités communales et du Club Salm River Chapter C47 notamment. Elles ont été l’occasion de mettre à l’honneur une fois de plus nos libérateurs et de célébrer la mémoire des victimes civiles et militaires de la Guerre 40-45.
J’ai choisi, pour leur rendre hommage, une photo du grand photographe Tony Vaccaro.
Tony Vaccaro a servi au sein de la prestigieuse 83e division d’infanterie américaine (la « Thunderbold Division »).
Cette division a connu les rudes combats de l’Offensive des Ardennes dans les forêts et les prairies qui entourent les villages de Langlire, Ottré, Bihain et Regné notamment, à proximité de la Baraque de Fraiture, après avoir participé au débarquement de Normandie et à bien d’autres batailles.
(Rencheux, 18 décembre 2014. Après la présentation et le pliage protocolaires du drapeau américain par des membres de la garde d'honneur, le drapeau est remis au bourgmestre. Un cérémonial toujours très impressionnant, faut-il le dire!)
Tony Vaccaro, soldat et photographe de la 83 rd a immortalisé ces combats dramatiques et bien d’autres. Il a été reconnu comme meilleur photographe de la Guerre 40-45. Au lendemain de la guerre, il est devenu un photographe professionnel admiré aux États-Unis et dans le monde entier.
Ses photographies ont fait le tour du monde comme « White Death » qui nous montre le corps d’un soldat américain tué au combat sur les hauteurs d’Ottré le 11 janvier 1945. Tony a pris cette photo le lendemain. Par la suite, il découvrira l’identité de ce soldat : c’était son ami Henry I. Tannenbaum.
30 ans au service de la nature, de la biodiversité, du bien-être humain par conséquent ! Car on se doute bien qu’en protégeant la nature et en défendant la biodiversité, c’est la garantie d’un développement durable pour l’homme que l’on défend.
Certes, tout est question d’équilibre entre les objectifs de protection de la nature et de l’environnement et les activités humaines et industrielles.
Et c’est plutôt de déséquilibre qu’il faut parler. Lors d’une conférence donnée récemment au Bois des Roches à Bihain, Jacques Stein, l’expert de la Région wallonne, a dénoncé une fois de plus la perte de biodiversité et le peu de moyens mis en œuvre pour enrayer cette évolution.
La Trientale, c’est une association composée de bénévoles très compétents qui sont impliqués dans la gestion de réserves naturelles, dans l’éducation à la nature et à l’environnement, dans la conscientisation aux enjeux de la biodiversité et à la nécessité de changer nos comportements.
Dans son intervention, Joseph Clesse, le président fondateur, n’a pas manqué d’évoquer quelques belles personnalités disparues comme Marc Deroanne (vice-président de la Trientale depuis ses débuts), Jean-Marie Dumont (un des conseillers scientifiques) et Thierry Clesse bien sûr, le fondateur et l’animateur de l’équipe des Rangers créée, faut-il le rappeler, au sein de l’ASBL Les Hautes Ardennes et qui s’implique notamment dans la gestion de certaines réserves naturelles.
Intéressante, la réunion du conseil d’administration de l’ASBL Piste de ski de la Baraque de Fraiture de ce lundi 17 novembre 2014!
Les administrateurs sous la présidence de Christian Peters, directeur des centres sportifs de l’ADEPS, ont fait le point sur plusieurs projets de développement des activités de sport et de loisirs sur le site de la Baraque de Fraiture, l’objectif étant de proposer des activités pour toutes les saisons.
Certes, on y trouve déjà des chemins et sentiers de promenade, une très belle plaine de jeux, un terrain multisports qui vient d’être terminé et, quand il y a de la neige, les pistes de luge, de ski de fond et de ski alpin accueillent de nombreux amateurs.
D’autres projets sont bien avancés comme une piste de vélo de descente (avec utilisation d’un remonte-pente), une piste pour BMX et un skatepark orienté BMX. La piste de vélo de descente sera opérationnelle au printemps 2015.
Pour la conception de ces pistes, l’ASBL gestionnaire du site s’entoure de champions comme Patric Maes et Laurent Georges (VTT, vélo de descente, enduro) ou encore Arnaud Dubois (BMX).
L’ASBL compte évidemment sur le soutien financier de la Région wallonne et du nouveau ministre des Sports, René Collin qui a déjà marqué son intérêt pour les dossiers qui lui ont été présentés.
Le superbe site de la piste de ski de la Baraque de Fraiture va donc connaître dans les années qui viennent un beau développement de ses activités. Pas mal pour un site créé il y a près de 40 ans !
Pour le moment, le gestionnaire de la piste, Michel Detaille et les administrateurs de l’ASBL croisent les doigts et
(De gauche à droite: le délégué général aux droits de l'enfant Bernard De Vos, Jean Perleau, le président de la Maison blanche et Monique Welter lors des festivités du 40e anniversaire. Photo Fred Langer)
Cela fait quelques semaines déjà que j’avais le projet d’écrire quelques lignes sur cette remarquable institution.
Elle a fêté son quarantième anniversaire cette année.
Qui dira le parcours du combattant des quelques bénévoles de la première heure dont faisait partie Monique Welter, sa directrice, pour créer cette belle ASBL contre vents et marées et la consolider au fil des décennies?
Des décennies marquées par d’importants changements législatifs (l’abaissement de la majorité, les nouvelles règles concernant le mariage, la famille et le divorce, la communautarisation de l’Aide à la jeunesse…) et les nouvelles formes de famille engendrées par l’évolution de notre société...
Et voici qu’à peine les festivités terminées, Monique, une battante avec un cœur grand comme ça, vient de tirer sa révérence. Sa mort est arrivée d’un coup, bousculant douloureusement sa famille et ses collègues et semant la désolation dans le petit monde de l’Aide à la jeunesse.
(Le Brass-Band a animé la journée du client. Petite pause pour les musiciens devant la Bot'In, le magasin de chaussures de Jean-Marie Schinckus et Carmen Hinkels)
Intéressante, la dernière réunion du comité de direction de l’ADL (l’Agence de Développement Local) de Vielsalm à laquelle j’ai participé avec Nathalie Delacollette, Pierre Christophe, Joseph Remacle, Jean Briol, Philippe Marc et Élie Deblire.
Elle a été l’occasion notamment de faire le point sur la dynamique commerciale dans notre commune.
Quelle dynamique commerciale?
Pas de quoi pavoiser, certes ! Notre commune n’échappe pas aux difficultés que connaissent d’autres villes et communes : la crise qui plombe le pouvoir d’achat, les problèmes propres au commerce de détail, les achats par Internet, la concurrence de grands centres commerciaux comme ceux du Grand-Duché, etc.
Les temps sont durs pour l’Horeca aussi.
Dans ces conditions, voir s’installer notamment au centre-ville « des commerces indépendants de qualité, audacieux et innovants » (expression reprise d’un article du Vif l’Express consacré à la ville de Nivelles) relève presque de l’utopie. En tout cas, c’est plus facile à écrire qu’à faire…
Qui plus est, la rue du Vieux Marché au centre-ville est occupée principalement par des banques, bureaux de comptabilité et mutualités. Nul ne peut contester leur droit de s’implanter à cet endroit. Une chose est certaine et il faudra y remédier un jour ou l’autre : les places de parkings y sont très « chères » !
(Christian Leclerc en pleine action avec son coéquipier Claude Djebouri. Photo FB Special Olympics Belgium)
Christian Leclerc adore le ping-pong, une façon pour lui d’oublier le reste et dans la vidéo publiée ci-dessous, il ajoute : « Au ping-pong, j’ai une plus grande valeur et je me sens mieux dans ma peau. J’ai envie de montrer de quoi je suis capable. »
Et il nous l’a montré ! Confiant, il l’était déjà lorsque Raymond Philippart l’a conduit à Anvers en août pour la conférence de presse de présentation des Jeux Européens d’Eté Special Olympics 2014 auxquels ont participé des sportifs et athlètes porteurs d’un handicap mental.
La suite en dit long sur sa forme et sa détermination : Christian a remporté 2 médailles en tennis de table: la médaille de bronze en simples et la médaille d’argent dans le double (avec son coéquipier, Claude Djebouri). Il fait partie du TTC Petit-Thier! Bravo à Christian et bravo à son club!
Christian s’est bien défendu et les Salmiens peuvent en être fiers! La Commune de Vielsalm et l'ASBL Les Hautes Ardennes ne manqueront pas de le fêter. Qui plus est, il a été retenu, comme il l’a confié à son entraîneur Alain Bodeux, pour adresser un message de remerciement aux 14.000 personnes rassemblées lors de la cérémonie de clôture au Sportpaleis, la princesse Astrid et le bourgmestre Bart De Wever. Un moment de grande émotion !
Un grand merci aux membres des clubs de tennis de table de Vielsalm et ensuite de Petit-Thier ainsi qu’aux équipes de l’ASBL Les Hautes Ardennes qui l’ont accompagné et soutenu pendant tant d’années (et c'est encore le cas aujourd'hui...).
(La fine équipe de l'AMO L'Etincelle au moment du 10e anniversaire, de gauche à droite: Jean-Claude Noël, Elisabeth Maquoi, Aurélie Méniger, Marie Jacquet, Sarah Noël et, à l'avant-plan, Nicolas Duprez)
L’AMO L’Etincelle (AMO, pour Aide en Milieu Ouvert) est un service qui apporte une aide aux jeunes dans leur milieu habituel de vie (famille, école, quartier...), des jeunes qui peuvent s’adresser librement à ce service, sans aucune contrainte ni obligation.
J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter ce beau service d’aide à la jeunesse dans une chronique dont vous trouverez le lien à la fin de mon édito.
L’AMO L’Etincelle a fêté cette année son dixième anniversaire. A cette occasion, j’ai parcouru son rapport d’activité 2013 riche d’informations sur ses interventions sur le terrain et sur l’aide apportée à de nombreux jeunes.
L’aide individuelle…
En 2013, 177 jeunes ont bénéficié des services de l’AMO salmienne dans le cadre de l’aide individuelle. Les demandes d’aide augmentent d’année en année…
Parmi ces jeunes, 50 % se situent dans la tranche d’âge de zéro à 12 ans. Un pourcentage interpellant, souligne l’AMO dans son rapport d’activité, surtout s’il se confirme en 2014 !
Tous ces jeunes proviennent essentiellement des communes de Vielsalm (61 %), Gouvy, Houffalize et Manhay et bon nombre d’entre eux rencontrent des difficultés liées notamment à la séparation des parents. Rien d’étonnant quand on pense aux bouleversements que connaît la structure familiale depuis de nombreuses années, qui plus est, dans un contexte économique et social pour le moins dégradé…
Un constat confirmé dans le numéro du 27 août 2014 du magazine de la Ligue des Familles, le Ligueur, qui publie un intéressant interview du docteur Jean Piter, médecin de campagne (comme il se définit lui-même) à Vielsalm. En voici un extrait: "Le mal-être, la solitude, l'anxiété se vivent aussi à la campagne. Les gens sont inquiets à la fois sur le plan professionnel et familial. Chez les jeunes couples, les divorces et la recomposition des familles et tout ce qui en découle constituent les plus grandes souffrances. C'est la première pathologie qui frappe ma clientèle."
Une rencontre bien intéressante !
J’ai accompagné ce lundi 18 août 2014 à Bra-sur-Lienne deux visiteuses de qualité : les députées provinciales Thérèse Mahy (qui a notamment l’aide médicale urgente dans ses attributions) et Nathalie Heyard (responsable du département Action sociale et Santé).
Olivier Pirotte, coordinateur opérationnel du CMH a profité de cette rencontre pour présenter l’activité de l’ASBL et son budget 2014. Je vous renvoie aux liens figurant à la fin de mon édito pour de plus amples informations.
Le budget du CMH
Un petit rappel: le budget 2014 de l'ASBL Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne est en équilibre en recettes et en dépenses (près de 3.200.000 euros !).
De grosses dépenses à souligner : 1.700.000 euros pour l’hélico et ses pilotes, 655.000 euros pour les médecins et les infirmiers.
Les principales recettes sont constituées par la carte de soutien (1.550.000 euros), le remboursement des interventions par les compagnies d’assurances, les mutuelles et les particuliers (1.200.000 euros), les pouvoirs publics (254.000 euros) et les dons et manifestations de soutien (100.000 euros).
Le mémorandum et les priorités du CMH
Pour le CMH, l’urgence médicale dans les zones rurales doit rester une priorité. Olivier Pirotte a rappelé les grandes lignes du mémorandum adressé par l’ASBL aux partis politiques lors des élections de mai 2014 :
(la jeune et talentueuse violoncelliste Sarah Dupriez sera place de Salm, ce dimanche...)
Concerts gratuits place de Salm
La Commune de Vielsalm et Via Musica, sous la direction artistique de Jacques Dupriez, vous proposent, place de Salm, un week-end musical de grande qualité.
Samedi 9 août 2014:
- 20h: Cozier & Hermans Duo (Voix/piano) (http://www.cozierhermansduo.com/)
- 21h: Natacha Wuyts et Charles Loos (Voix/piano) et invités
Dimanche 10 août 2014:
- 11h: concert apéritif - Hendrick Lasure (Piano) & Casper Van de Velde (percussions)
- 16h: Les fables de La Fontaine, racontées et illustrées en dessins et en musique avec Florence Leeman (récitante), Sarah Dupriez (violoncelle) et Marc Peninck de Landas (dessins)
- 18h bicentenaire Adolphe Sax avec Philippe Leblanc (saxophone) et René Jonckeer (Piano)
Infos: convention.culture@belgacom.net et http://www.vielsalm.be/loisirs-et-tourisme/festival-dinstruments-et-musi....
Concerts à Farnières
À Farnières, dans le cadre du Festival des musiques et instruments rares et du Stage international de musique, 10 concerts classiques seront organisés du 11 au 17 août, sous la direction artistique de Jacques Dupriez.