La comédienne d’origine salmienne, Laura Fautré, impressionnante dans « Le procès de Jeanne d’Arc »
Jeanne d’Arc fut brûlée vive, considérée par certains comme hérétique et même sorcière, sur le bûcher de l’inquisition. Son procès est mis en scène par Hélène Theunissen à Villers-la-Ville, dans les ruines de l’abbaye.
(Photo Aude Vanlathem)
Laura Fautré est une remarquable Jeanne d’Arc et le public ne s’y trompe pas.
Les critiques non plus. Je ne vous en cite que deux.
« … Laura Fautré campe fort bien son personnage : avec aplomb et détermination, quand Jeanne d’Arc défend ses voix ainsi que son sens du devoir et sa foi, mais aussi avec fébrilité et fragilité quand elle évoque ses conditions de détention ou est menacée d’être jetée au feu. »
(Stéphanie Bocart, La Libre, 16 juillet 2024)
« J’ai été impressionné par la prestation exceptionnelle de Laura Fautré dans Le procès de Jeanne d’Arc qui se joue actuellement à Villers-la-Ville. Son trajet professionnel témoigne d’une maturation splendide. Le fait qu’elle se soit formée dans notre Atelier pédagogique montois est une source de fierté pour nous tous et toutes. »
(L’avis d’un connaisseur, Frédéric Dussenne, acteur, metteur en scène, pédagogue et auteur)
Et voici ce qu’écrivait Stéphanie Heyden en mai 2021 (voir le lien vers son article à la fin de mon édito) : « Après des humanités à Vielsalm et une année passée au Canada et en Allemagne, Laura Fautré (29 ans et originaire de Goronne) décide de s’inscrire au Conservatoire de Mons dont elle sortira quelques années plus tard, diplômée d’un Premier Prix.
J’ai beaucoup de plaisir à la suivre dans son parcours professionnel qui se partage entre le théâtre et le cinéma. C’est vrai que lorsqu’elle était adolescente, Laura suivait les ateliers de théâtre que j’animais à l’époque pour le CEC La « S » Grand Atelier à Rencheux. Tout cela ne me rajeunit pas ! Mais quel bonheur de l’entendre encore me dire aujourd’hui que ces ateliers lui ont donné le goût pour faire de sa passion, son métier. »
Un spectacle que je compte bien aller voir avec mon fils Boris qui faisait partie, comme Laura, de l’atelier théâtral animé par Stéphanie.
J. Gennen, 17 juillet 2024