Conseil communal du 29 février 2016 (suite)

Voici la suite de mon compte-rendu telle qu'elle a été publiée dans l'Annonce de Vielsalm. Il y sera notamment question de travaux à la piscine et au prebytère de Grand-Halleux, du dépôt de déchets de Neuville-Bas, de la vente d'un captage, du rapport de l'écopasseuse (logement et énergie) et de la création de conseils consultatifs pour les jeunes, les aînés et les personnes handicapées.

Assemblée générale extraordinaire de l’Intercommunale Vivalia

L’ordre du jour de cette assemblée extraordinaire porte essentiellement sur des modifications statutaires concernant, pour les plus importantes, les organes de gestion.

Ces modifications statutaires répondent en particulier aux exigences formulées par les médecins (qui souhaitaient être mieux représentés) et par certains politiques (car, comme on le sait, la gouvernance de Vivalia est hautement politisée).

Comme le souligne le bourgmestre Élie Deblire, il y a aussi des modifications dans la compétence des secteurs créés au sein de Vivalia. Ainsi le secteur « Aide Médicale Urgente » s’occupera également des relations avec les médecins généralistes, le secteur « Prise en Charge de la Personne Agée » sera également compétent pour les soins palliatifs tandis que le secteur extrahospitalier gérera également des crèches d’entreprise dans les hôpitaux d’Arlon, Libramont et Marche.

Il détaille ensuite le rôle et la composition du comité de gestion, du comité d’audit, du comité de direction et du conseil d’administration.

Élie Deblire : « Ces modifications permettront à la structure Vivalia de mieux fonctionner et de prendre des décisions plus rapidement ! »

Ce point ne suscite aucun débat au sein du conseil communal. Il est vrai qu’il ne s’agit pas de se prononcer sur un rapport d’activité ou sur un plan stratégique ou encore sur les suites réservées au projet Vivalia 2025.

C’est à l’unanimité que le conseil communal approuve les points portés à l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire de Vivalia.

Travaux à la piscine de Grand-Halleux

L’échevin des Travaux Jean-Pierre Bertimes : « Il s’agit de procéder au remplacement des bouches d’entrée et de sortie d’eau et à la rénovation des plages de la piscine. Trop de mètres cubes d’eau sont perdus. 

Ces travaux peuvent faire l’objet d’une demande de subvention auprès du service Infrasports du SP Wallonie, à raison de 75 % de leur montant. Le coût des travaux est évalué à 131.000 euros, TVA comprise. »

François Rion : « Il y a quelques années, nous avons demandé au moins à trois reprises s’il n’était pas possible d’avoir un plan d’ensemble de l’avenir de toutes les installations du camping, y compris de la piscine. Nous ne l’avons pas obtenu. Ces travaux qui se succèdent risquent de se détruire l’un l’autre ! ».

Jean-Pierre Bertimes : « C’est le dernier gros travail. On n’aurait pas pu faire un seul gros dossier. Tout est vétuste. Il faut procéder par étapes. »

François Rion : « Mais vous n’avez même pas fait un état des lieux ! »

Jean-Pierre Bertimes : « On sait ce qu’il faut faire. De plus, on est limité par les subventions que l’on peut recevoir du Commissariat Général au Tourisme ou d’Infrasports. »

François Rion : « Mais avec un état des lieux, on peut définir des priorités. S’il y a des pertes d’eau importantes et qu’il faut y mettre fin, on peut abandonner un autre projet comme un terrain multisports par exemple.»

Élie Deblire et Jean-Pierre Bertimes lui rétorquent que ces dossiers sont bien maîtrisés, que leur gestion est rigoureuse et qu’il faut tenir compte de la capacité d’investissement de la Commune.

François Rion : « Si on avait pu disposer d’un état des lieux, nous aurions pu nous impliquer nous aussi dans la gestion de ces dossiers ! »

Jacques Gennen : « C’est vrai que la Commune est limitée dans sa capacité d’emprunt et n’est pas libre d’investir comme elle l’entend. Elle doit tenir compte du contrôle et des balises du Centre Régional d’aide aux Communes. »

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes confirme que la chaudière installée il y a quelques années devra également être remplacée car elle est un peu sous-dimensionnée.

Au vote pour approuver le cahier des charges, le montant estimé des travaux et le choix de l’adjudication ouverte comme mode de passation du marché public, c’est oui pour la majorité et Pierre Bodson, c’est non pour François Rion et Catherine Désert.

(© http://www.vielsalm-camping.be/les-neufs-pres/)

Travaux au presbytère de Grand-Halleux

Comme le souligne Jean-Pierre Bertimes, beaucoup de travaux d’aménagement intérieur doivent être réalisés. On commence par la rénovation des installations électriques et le remplacement des éléments de production d’eau chaude.

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes précise qu’il y aura d’autres travaux à effectuer, mais que les dossiers ne sont pas prêts.

François Rion : « C’est toujours délicat d’effectuer des travaux d’aménagement intérieur les uns après les autres… »

Au vote, c’est l’unanimité pour approuver les cahiers des charges, les montants estimés des deux marchés de travaux (13.279 euros TVAC et 3.146,00 euros TVAC ) et le choix de la procédure négociée sans publicité comme mode de passation des marchés publics.

Canalisations pour déversoir d’orage à Neuville et dépôt de déchets dans l’ancienne tranchée

Le conseil communal est invité à approuver le décompte final du marché de travaux relatifs au déversoir d’orage et  aux canalisations qui le servent. Le décompte final s’élève à 129.006 euros TVA comprise. 

Pierre Bodson : « J’ai été interpellé par notre ancien conseiller communal Antoine Becker qui se dit inquiet par rapport aux chiffres, mais surtout par rapport à l’importance des déchets toxiques présents dans l’ancienne tranchée du chemin de fer à Neuville-Bas. »

Jean-Pierre Bertimes se veut rassurant : « Il y a encore quelques déchets qui doivent être évacués par nos services. Ils ne sont pas toxiques ! »

François Rion : « J’ai été sur place aussi. Il y a peut-être 75 m³ de déchets. On y trouve un peu de tout. Je ne sais pas comment ils seront évacués, triés et traités. 

Vous nous présentez le décompte final, mais il y aura encore des coûts. Le coin est dégueulasse. Il faut absolument nettoyer tout cela. Il y aura donc encore des travaux. »

Élie Deblire : « Oui, mais ces travaux ne seront pas effectués par l’entreprise qui présente son décompte final. Et on placera une clôture.»

François Rion : « Peu importe ! Et il y aussi une fosse de trop-plein. Si j’étais un des voisins, je ne serais pas ravi ! »

Jean-Pierre Bertimes : « Il ne devrait pas y avoir d’écoulements à cet endroit. »

Au vote, la majorité approuve le décompte final des travaux. La minorité n’est pas convaincue par les réponses du collège : c’est l’abstention pour Pierre Bodson et non pour Catherine Désert et François Rion.

Conseil consultatif communal des aînés

Le collège invite le conseil communal à adopter un règlement d’ordre intérieur en vue de l’installation d’un conseil consultatif communal des aînés. L’âge minimum pour l’admission dans le conseil est fixé à 60 ans. 

Élie Deblire précise qu’il sera bien entendu tenu compte des associations en place et que le conseil pourra se pencher sur des questions importantes comme celles concernant la santé, la mobilité, le logement et les services à domicile.

Il annonce également la création prochaine d’un conseil consultatif de la personne handicapée et d’un conseil consultatif des jeunes.

La création de ces conseils était prévue dans la déclaration de politique communale de la majorité et s’intègre dans le plan de cohésion sociale.

À vrai dire, le débat qui s’engage ne porte pas vraiment sur le conseil consultatif communal des aînés, mais bien plutôt sur le conseil consultatif de la personne handicapée (François Rion et Stéphanie Heyden souhaitant qu’il soit élargi à un maximum d’associations et commissions présentes sur le terrain) et surtout sur le futur conseil consultatif des jeunes.

François Rion souligne l’importance d’un conseil consultatif des jeunes dont il souhaite la création depuis longtemps et il ajoute : « Je fais partie des gens qui ont l’impression que les jeunes baissent un peu les bras et qu’ils ont une forme de fatalisme face à l’avenir. C’est un peu pour cela que je réclamais un tel conseil. Dans la Commission locale de développement rural, la moyenne d’âge est étonnamment élevée. Nous avons aussi besoin de l’avis des jeunes. »

Élie Deblire : « Attention ! Il y a des jeunes qui sont très dynamiques dans notre commune. Je pense notamment aux scouts, aux jeunes de Rencheux, de Neuville et d’ailleurs. »

Jacques Gennen : « Là, je suis plutôt d’accord avec le bourgmestre et il faut se garder de stigmatiser les jeunes. Je sais que cela n’a pas été l’intention de François. 

Si certains jeunes ont une forme de fatalisme quant à l’avenir, c’est aussi parce que le monde comme il va avec ses emplois précaires, ses exclusions, la fraude fiscale des multinationales, le sort réservé aux réfugiés et tant d’autres choses, ne leur plaît pas. Rien n’est fait pour leur donner confiance ! 

Cela étant, il faut voir les choses plus positivement. Je ne crois pas qu’un conseil des jeunes va régler tous les problèmes mais c’est bien si cela leur permet de s’exprimer et de créer des activités plus solidaires et fraternelles entre villages. »

François Rion : « Est-ce que la jeunesse se sent bridée par les plus âgés ? On parle de la mixité des générations et il y a certes des échanges au sein des familles. J’aimerais aussi que ces échanges entre générations soient publics. 

Pour corriger peut-être là où je me suis mal fait comprendre, j’en appelle à plus d’échanges avec la jeunesse sur des thèmes plus politiques, sociétaux. Cela me paraît important ! »

Jacques Gennen : « D’accord avec toi ! »

On en reste là et au vote, c’est l’unanimité pour créer le conseil consultatif communal des aînés et adopter les règles organisant son mode de fonctionnement. 

Logement et énergie : le rapport de l’écopasseur communal pour l’année 2015

À Vielsalm, il s’agit d’une « écopasseuse » puisque c’est Martine Grognard qui assume les missions de l’écopasseur, une fonction créée par le Gouvernement wallon dans le cadre de l’alliance Emploi-Environnement. 

Son job : informer les citoyens en matière d’énergie, de développement durable, de salubrité et d’isolation du logement notamment en ce qui concerne les incitants et primes adoptés par le Gouvernement wallon ainsi que les primes communales et remplir une série de missions spécifiques en matière de logement et d’énergie (comme le relevé des logements inoccupés dans la commune, le contrôle du respect des normes relatives à la performance énergétique des bâtiments dans les permis d’urbanisme).

Elle est occupée à mi-temps par la Commune de Vielsalm et effectue le même travail pour les communes de Trois-Ponts et de Stoumont à raison d’un quart-temps pour chacune.

Ses permanences ont lieu le mardi de 8 h 30 à 17 h et le mercredi de 8 h 30 à 12 h 30. En 2015, près de 120 personnes se sont adressées à Martine Grognard pour obtenir des informations.

Voici un extrait de son rapport : « Les citoyens sont contents d’avoir une personne au sein de la Commune pouvant les informer sur les primes énergies. J’ai eu plusieurs fois le cas où ils venaient pour une prime et repartaient avec plusieurs. En effet, je leur demande toujours de me décrire leur projet afin de déterminer la ou les aides auxquelles ils peuvent prétendre. J’ai également eu des collègues qui sont venus se renseigner.

Je trouve très important de pouvoir sensibiliser et informer la population. Cependant cela prend beaucoup de temps que ce soit pour rester informée sur les primes, les ecopacks, les réductions fiscales… ou réaliser une animation. Les retombées de ces actions sont difficilement chiffrables, étape pourtant essentielle pour légitimer le temps consacré à cette fonction au niveau du pouvoir politique. »

Le rapport détaille également bien d’autres activités comme les séances d’information et la participation au n° spécial du bulletin communal consacré à l’énergie.

Cet excellent rapport est repris à l’ordre du jour de la séance « pour communication » aux conseillers. 

François Rion est le seul à prendre la parole : « Ce serait très bien que l’éco passeuse puisse présenter elle-même son rapport. Il me paraît très bien fait, avec une belle conscience professionnelle. Elle est très attentive à l’importance de ses missions et des services qu’elle peut rendre. »

François Rion termine son intervention en se disant étonné qu’il n’y ait que 16 logements inoccupés dans la Commune.

Pour Élie Deblire, il y a peut-être là un travail à pousser un peu plus loin encore.

Vente du captage d’eau de Ville-du-Bois

C’est François Rion qui donne l’information : « Le captage de Ville-du-Bois est à vendre, selon une annonce de la SWDE. Étiez-vous au courant ? Cela veut-il dire que l’on oublie le projet de récupérer les eaux de ce secteur pour les réinjecter dans le réservoir de Laguespré ? »

Étonné, Élie Deblire lui répond qu’il va se renseigner.

Jacques Gennen : « Il est quand même surprenant de la part de la SWDE de ne pas en avoir informé la Commune ! »

Un débat qui se termine ainsi, dans l’attente d’informations en provenance de la SWDE.

(Des informations que les lecteurs de l’Avenir du Luxembourg ont pu découvrir sous la plume de Jean-Michel Bodelet dans son compte-rendu de la séance du conseil communal. Le porte-parole de la SWDE, Benoît  Moulin, lui a confirmé que « ce captage ne sert plus à rien. (…) Ce captage a été asséché lorsque Spanolux est venue s’installer et a créé son propre captage. » 

Le porte-parole précise que la SWDE a étudié des alternatives et notamment la prolongation de la conduite qui va de la Gileppe à Stavelot, projet abandonné car la Commune de Vielsalm a toujours souhaité que la population consomme de l’eau locale. La SWDE étudie le projet de prolonger la conduite de la Gileppe uniquement pour l’approvisionnement du Sunparks et du zoning de Burtonville, l’eau du captage qui alimente le Sunparks étant dans ce cas réinjectée dans le réseau de distribution pour les Salmiens.)

Divers

- Plan général d’urgence et d’intervention (organisation d’un centre de contact téléphonique).

- Marché public pour l’achat de plants dans le cadre de la semaine de l’arbre.

- Appel interne à candidatures en vue du remplacement de la directrice de l’enseignement communal.

- Marché public de travaux pour le concassage de matériaux destinés à la réfection de chemins communaux.

- Marché public pour l’achat de matériel informatique pour les services administratifs.

- Approbation du compte 2015 et de la modification budgétaire 2016 de la fabrique d’église de Salmchâteau.

- Marché public pour l’achat de fournitures destinées au camping communal de Grand-Halleux et à la piscine communale de Vielsalm.

Jacques Gennen (www.salm.be)

 

 

 

Conseil communal du 29 février 2016 (suite)

Jacques Gennen

Assemblée générale extraordinaire de l’Intercommunale Vivalia

L’ordre du jour de cette assemblée extraordinaire porte essentiellement sur des modifications statutaires concernant, pour les plus importantes, les organes de gestion.

Ces modifications statutaires répondent en particulier aux exigences formulées par les médecins (qui souhaitaient être mieux représentés) et par certains politiques (car, comme on le sait, la gouvernance de Vivalia est hautement politisée).

Comme le souligne le bourgmestre Élie Deblire, il y a aussi des modifications dans la compétence des secteurs créés au sein de Vivalia. Ainsi le secteur « Aide Médicale Urgente » s’occupera également des relations avec les médecins généralistes, le secteur « Prise en Charge de la Personne Agée » sera également compétent pour les soins palliatifs tandis que le secteur extrahospitalier gérera également des crèches d’entreprise dans les hôpitaux d’Arlon, Libramont et Marche.

Il détaille ensuite le rôle et la composition du comité de gestion, du comité d’audit, du comité de direction et du conseil d’administration.

Élie Deblire : « Ces modifications permettront à la structure Vivalia de mieux fonctionner et de prendre des décisions plus rapidement ! »

Ce point ne suscite aucun débat au sein du conseil communal. Il est vrai qu’il ne s’agit pas de se prononcer sur un rapport d’activité ou sur un plan stratégique ou encore sur les suites réservées au projet Vivalia 2025.

C’est à l’unanimité que le conseil communal approuve les points portés à l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire de Vivalia.

Travaux à la piscine de Grand-Halleux

L’échevin des Travaux Jean-Pierre Bertimes : « Il s’agit de procéder au remplacement des bouches d’entrée et de sortie d’eau et à la rénovation des plages de la piscine. Trop de mètres cubes d’eau sont perdus. 

Ces travaux peuvent faire l’objet d’une demande de subvention auprès du service Infrasports du SP Wallonie, à raison de 75 % de leur montant. Le coût des travaux est évalué à 131.000 euros, TVA comprise. »

François Rion : « Il y a quelques années, nous avons demandé au moins à trois reprises s’il n’était pas possible d’avoir un plan d’ensemble de l’avenir de toutes les installations du camping, y compris de la piscine. Nous ne l’avons pas obtenu. Ces travaux qui se succèdent risquent de se détruire l’un l’autre ! ».

Jean-Pierre Bertimes : « C’est le dernier gros travail. On n’aurait pas pu faire un seul gros dossier. Tout est vétuste. Il faut procéder par étapes. »

François Rion : « Mais vous n’avez même pas fait un état des lieux ! »

Jean-Pierre Bertimes : « On sait ce qu’il faut faire. De plus, on est limité par les subventions que l’on peut recevoir du Commissariat Général au Tourisme ou d’Infrasports. »

François Rion : « Mais avec un état des lieux, on peut définir des priorités. S’il y a des pertes d’eau importantes et qu’il faut y mettre fin, on peut abandonner un autre projet comme un terrain multisports par exemple.»

Élie Deblire et Jean-Pierre Bertimes lui rétorquent que ces dossiers sont bien maîtrisés, que leur gestion est rigoureuse et qu’il faut tenir compte de la capacité d’investissement de la Commune.

François Rion : « Si on avait pu disposer d’un état des lieux, nous aurions pu nous impliquer nous aussi dans la gestion de ces dossiers ! »

Jacques Gennen : « C’est vrai que la Commune est limitée dans sa capacité d’emprunt et n’est pas libre d’investir comme elle l’entend. Elle doit tenir compte du contrôle et des balises du Centre Régional d’aide aux Communes. »

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes confirme que la chaudière installée il y a quelques années devra également être remplacée car elle est un peu sous-dimensionnée.

Au vote pour approuver le cahier des charges, le montant estimé des travaux et le choix de l’adjudication ouverte comme mode de passation du marché public, c’est oui pour la majorité et Pierre Bodson, c’est non pour François Rion et Catherine Désert.

Travaux au presbytère de Grand-Halleux

Comme le souligne Jean-Pierre Bertimes, beaucoup de travaux d’aménagement intérieur doivent être réalisés. On commence par la rénovation des installations électriques et le remplacement des éléments de production d’eau chaude.

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes précise qu’il y aura d’autres travaux à effectuer, mais que les dossiers ne sont pas prêts.

François Rion : « C’est toujours délicat d’effectuer des travaux d’aménagement intérieur les uns après les autres… »

Au vote, c’est l’unanimité pour approuver les cahiers des charges, les montants estimés des deux marchés de travaux (13.279 euros TVAC et 3.146,00 euros TVAC ) et le choix de la procédure négociée sans publicité comme mode de passation des marchés publics.

Canalisations pour déversoir d’orage à Neuville et dépôt de déchets dans l’ancienne tranchée

Le conseil communal est invité à approuver le décompte final du marché de travaux relatifs au déversoir d’orage et  aux canalisations qui le servent. Le décompte final s’élève à 129.006 euros TVA comprise. 

Pierre Bodson : « J’ai été interpellé par notre ancien conseiller communal Antoine Becker qui se dit inquiet par rapport aux chiffres, mais surtout par rapport à l’importance des déchets toxiques présents dans l’ancienne tranchée du chemin de fer à Neuville-Bas. »

Jean-Pierre Bertimes se veut rassurant : « Il y a encore quelques déchets qui doivent être évacués par nos services. Ils ne sont pas toxiques ! »

François Rion : « J’ai été sur place aussi. Il y a peut-être 75 m³ de déchets. On y trouve un peu de tout. Je ne sais pas comment ils seront évacués, triés et traités. 

Vous nous présentez le décompte final, mais il y aura encore des coûts. Le coin est dégueulasse. Il faut absolument nettoyer tout cela. Il y aura donc encore des travaux. »

Élie Deblire : « Oui, mais ces travaux ne seront pas effectués par l’entreprise qui présente son décompte final. Et on placera une clôture.»

François Rion : « Peu importe ! Et il y aussi une fosse de trop-plein. Si j’étais un des voisins, je ne serais pas ravi ! »

Jean-Pierre Bertimes : « Il ne devrait pas y avoir d’écoulements à cet endroit. »

Au vote, la majorité approuve le décompte final des travaux. La minorité n’est pas convaincue par les réponses du collège : c’est l’abstention pour Pierre Bodson et non pour Catherine Désert et François Rion.

Conseil consultatif communal des aînés

Le collège invite le conseil communal à adopter un règlement d’ordre intérieur en vue de l’installation d’un conseil consultatif communal des aînés. L’âge minimum pour l’admission dans le conseil est fixé à 60 ans. 

Élie Deblire précise qu’il sera bien entendu tenu compte des associations en place et que le conseil pourra se pencher sur des questions importantes comme celles concernant la santé, la mobilité, le logement et les services à domicile.

Il annonce également la création prochaine d’un conseil consultatif de la personne handicapée et d’un conseil consultatif des jeunes.

La création de ces conseils était prévue dans la déclaration de politique communale de la majorité et s’intègre dans le plan de cohésion sociale.

À vrai dire, le débat qui s’engage ne porte pas vraiment sur le conseil consultatif communal des aînés, mais bien plutôt sur le conseil consultatif de la personne handicapée (François Rion et Stéphanie Heyden souhaitant qu’il soit élargi à un maximum d’associations et commissions présentes sur le terrain) et surtout sur le futur conseil consultatif des jeunes.

François Rion souligne l’importance d’un conseil consultatif des jeunes dont il souhaite la création depuis longtemps et il ajoute : « Je fais partie des gens qui ont l’impression que les jeunes baissent un peu les bras et qu’ils ont une forme de fatalisme face à l’avenir. C’est un peu pour cela que je réclamais un tel conseil. Dans la Commission locale de développement rural, la moyenne d’âge est étonnamment élevée. Nous avons aussi besoin de l’avis des jeunes. »

Élie Deblire : « Attention ! Il y a des jeunes qui sont très dynamiques dans notre commune. Je pense notamment aux scouts, aux jeunes de Rencheux, de Neuville et d’ailleurs. »

Jacques Gennen : « Là, je suis plutôt d’accord avec le bourgmestre et il faut se garder de stigmatiser les jeunes. Je sais que cela n’a pas été l’intention de François. 

Si certains jeunes ont une forme de fatalisme quant à l’avenir, c’est aussi parce que le monde comme il va avec ses emplois précaires, ses exclusions, la fraude fiscale des multinationales, le sort réservé aux réfugiés et tant d’autres choses, ne leur plaît pas. Rien n’est fait pour leur donner confiance ! 

Cela étant, il faut voir les choses plus positivement. Je ne crois pas qu’un conseil des jeunes va régler tous les problèmes mais c’est bien si cela leur permet de s’exprimer et de créer des activités plus solidaires et fraternelles entre villages. »

François Rion : « Est-ce que la jeunesse se sent bridée par les plus âgés ? On parle de la mixité des générations et il y a certes des échanges au sein des familles. J’aimerais aussi que ces échanges entre générations soient publics. 

Pour corriger peut-être là où je me suis mal fait comprendre, j’en appelle à plus d’échanges avec la jeunesse sur des thèmes plus politiques, sociétaux. Cela me paraît important ! »

Jacques Gennen : « D’accord avec toi ! »

On en reste là et au vote, c’est l’unanimité pour créer le conseil consultatif communal des aînés et adopter les règles organisant son mode de fonctionnement. 

Logement et énergie : le rapport de l’écopasseur communal pour l’année 2015

À Vielsalm, il s’agit d’une « écopasseuse » puisque c’est Martine Grognard qui assume les missions de l’écopasseur, une fonction créée par le Gouvernement wallon dans le cadre de l’alliance Emploi-Environnement. 

Son job : informer les citoyens en matière d’énergie, de développement durable, de salubrité et d’isolation du logement notamment en ce qui concerne les incitants et primes adoptés par le Gouvernement wallon ainsi que les primes communales et remplir une série de missions spécifiques en matière de logement et d’énergie (comme le relevé des logements inoccupés dans la commune, le contrôle du respect des normes relatives à la performance énergétique des bâtiments dans les permis d’urbanisme).

Elle est occupée à mi-temps par la Commune de Vielsalm et effectue le même travail pour les communes de Trois-Ponts et de Stoumont à raison d’un quart-temps pour chacune.

Ses permanences ont lieu le mardi de 8 h 30 à 17 h et le mercredi de 8 h 30 à 12 h 30. En 2015, près de 120 personnes se sont adressées à Martine Grognard pour obtenir des informations.

Voici un extrait de son rapport : « Les citoyens sont contents d’avoir une personne au sein de la Commune pouvant les informer sur les primes énergies. J’ai eu plusieurs fois le cas où ils venaient pour une prime et repartaient avec plusieurs. En effet, je leur demande toujours de me décrire leur projet afin de déterminer la ou les aides auxquelles ils peuvent prétendre. J’ai également eu des collègues qui sont venus se renseigner.

Je trouve très important de pouvoir sensibiliser et informer la population. Cependant cela prend beaucoup de temps que ce soit pour rester informée sur les primes, les ecopacks, les réductions fiscales… ou réaliser une animation. Les retombées de ces actions sont difficilement chiffrables, étape pourtant essentielle pour légitimer le temps consacré à cette fonction au niveau du pouvoir politique. »

Le rapport détaille également bien d’autres activités comme les séances d’information et la participation au n° spécial du bulletin communal consacré à l’énergie.

Cet excellent rapport est repris à l’ordre du jour de la séance « pour communication » aux conseillers. 

François Rion est le seul à prendre la parole : « Ce serait très bien que l’éco passeuse puisse présenter elle-même son rapport. Il me paraît très bien fait, avec une belle conscience professionnelle. Elle est très attentive à l’importance de ses missions et des services qu’elle peut rendre. »

François Rion termine son intervention en se disant étonné qu’il n’y ait que 16 logements inoccupés dans la Commune.

Pour Élie Deblire, il y a peut-être là un travail à pousser un peu plus loin encore.

Vente du captage d’eau de Ville-du-Bois

C’est François Rion qui donne l’information : « Le captage de Ville-du-Bois est à vendre, selon une annonce de la SWDE. Étiez-vous au courant ? Cela veut-il dire que l’on oublie le projet de récupérer les eaux de ce secteur pour les réinjecter dans le réservoir de Laguespré ? »

Étonné, Élie Deblire lui répond qu’il va se renseigner.

Jacques Gennen : « Il est quand même surprenant de la part de la SWDE de ne pas en avoir informé la Commune ! »

Un débat qui se termine ainsi, dans l’attente d’informations en provenance de la SWDE.

(Des informations que les lecteurs de l’Avenir du Luxembourg ont pu découvrir sous la plume de Jean-Michel Bodelet dans son compte-rendu de la séance du conseil communal. Le porte-parole de la SWDE, Benoît  Moulin, lui a confirmé que « ce captage ne sert plus à rien. (…) Ce captage a été asséché lorsque Spanolux est venue s’installer et a créé son propre captage. » 

Le porte-parole précise que la SWDE a étudié des alternatives et notamment la prolongation de la conduite qui va de la Gileppe à Stavelot, projet abandonné car la Commune de Vielsalm a toujours souhaité que la population consomme de l’eau locale. La SWDE étudie le projet de prolonger la conduite de la Gileppe uniquement pour l’approvisionnement du Sunparks et du zoning de Burtonville, l’eau du captage qui alimente le Sunparks étant dans ce cas réinjectée dans le réseau de distribution pour les Salmiens.)

Divers

- Plan général d’urgence et d’intervention (organisation d’un centre de contact téléphonique).

- Marché public pour l’achat de plants dans le cadre de la semaine de l’arbre.

- Appel interne à candidatures en vue du remplacement de la directrice de l’enseignement communal.

- Marché public de travaux pour le concassage de matériaux destinés à la réfection de chemins communaux.

- Marché public pour l’achat de matériel informatique pour les services administratifs.

- Approbation du compte 2015 et de la modification budgétaire 2016 de la fabrique d’église de Salmchâteau.

- Marché public pour l’achat de fournitures destinées au camping communal de Grand-Halleux et à la piscine communale de Vielsalm.

Jacques Gennen (www.salm.be)

 

 

 

Conseil communal du 29 février 2016 (suite)

Jacques Gennen

Assemblée générale extraordinaire de l’Intercommunale Vivalia

L’ordre du jour de cette assemblée extraordinaire porte essentiellement sur des modifications statutaires concernant, pour les plus importantes, les organes de gestion.

Ces modifications statutaires répondent en particulier aux exigences formulées par les médecins (qui souhaitaient être mieux représentés) et par certains politiques (car, comme on le sait, la gouvernance de Vivalia est hautement politisée).

Comme le souligne le bourgmestre Élie Deblire, il y a aussi des modifications dans la compétence des secteurs créés au sein de Vivalia. Ainsi le secteur « Aide Médicale Urgente » s’occupera également des relations avec les médecins généralistes, le secteur « Prise en Charge de la Personne Agée » sera également compétent pour les soins palliatifs tandis que le secteur extrahospitalier gérera également des crèches d’entreprise dans les hôpitaux d’Arlon, Libramont et Marche.

Il détaille ensuite le rôle et la composition du comité de gestion, du comité d’audit, du comité de direction et du conseil d’administration.

Élie Deblire : « Ces modifications permettront à la structure Vivalia de mieux fonctionner et de prendre des décisions plus rapidement ! »

Ce point ne suscite aucun débat au sein du conseil communal. Il est vrai qu’il ne s’agit pas de se prononcer sur un rapport d’activité ou sur un plan stratégique ou encore sur les suites réservées au projet Vivalia 2025.

C’est à l’unanimité que le conseil communal approuve les points portés à l’ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire de Vivalia.

Travaux à la piscine de Grand-Halleux

L’échevin des Travaux Jean-Pierre Bertimes : « Il s’agit de procéder au remplacement des bouches d’entrée et de sortie d’eau et à la rénovation des plages de la piscine. Trop de mètres cubes d’eau sont perdus. 

Ces travaux peuvent faire l’objet d’une demande de subvention auprès du service Infrasports du SP Wallonie, à raison de 75 % de leur montant. Le coût des travaux est évalué à 131.000 euros, TVA comprise. »

François Rion : « Il y a quelques années, nous avons demandé au moins à trois reprises s’il n’était pas possible d’avoir un plan d’ensemble de l’avenir de toutes les installations du camping, y compris de la piscine. Nous ne l’avons pas obtenu. Ces travaux qui se succèdent risquent de se détruire l’un l’autre ! ».

Jean-Pierre Bertimes : « C’est le dernier gros travail. On n’aurait pas pu faire un seul gros dossier. Tout est vétuste. Il faut procéder par étapes. »

François Rion : « Mais vous n’avez même pas fait un état des lieux ! »

Jean-Pierre Bertimes : « On sait ce qu’il faut faire. De plus, on est limité par les subventions que l’on peut recevoir du Commissariat Général au Tourisme ou d’Infrasports. »

François Rion : « Mais avec un état des lieux, on peut définir des priorités. S’il y a des pertes d’eau importantes et qu’il faut y mettre fin, on peut abandonner un autre projet comme un terrain multisports par exemple.»

Élie Deblire et Jean-Pierre Bertimes lui rétorquent que ces dossiers sont bien maîtrisés, que leur gestion est rigoureuse et qu’il faut tenir compte de la capacité d’investissement de la Commune.

François Rion : « Si on avait pu disposer d’un état des lieux, nous aurions pu nous impliquer nous aussi dans la gestion de ces dossiers ! »

Jacques Gennen : « C’est vrai que la Commune est limitée dans sa capacité d’emprunt et n’est pas libre d’investir comme elle l’entend. Elle doit tenir compte du contrôle et des balises du Centre Régional d’aide aux Communes. »

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes confirme que la chaudière installée il y a quelques années devra également être remplacée car elle est un peu sous-dimensionnée.

Au vote pour approuver le cahier des charges, le montant estimé des travaux et le choix de l’adjudication ouverte comme mode de passation du marché public, c’est oui pour la majorité et Pierre Bodson, c’est non pour François Rion et Catherine Désert.

Travaux au presbytère de Grand-Halleux

Comme le souligne Jean-Pierre Bertimes, beaucoup de travaux d’aménagement intérieur doivent être réalisés. On commence par la rénovation des installations électriques et le remplacement des éléments de production d’eau chaude.

Sur question de François Rion, Jean-Pierre Bertimes précise qu’il y aura d’autres travaux à effectuer, mais que les dossiers ne sont pas prêts.

François Rion : « C’est toujours délicat d’effectuer des travaux d’aménagement intérieur les uns après les autres… »

Au vote, c’est l’unanimité pour approuver les cahiers des charges, les montants estimés des deux marchés de travaux (13.279 euros TVAC et 3.146,00 euros TVAC ) et le choix de la procédure négociée sans publicité comme mode de passation des marchés publics.

Canalisations pour déversoir d’orage à Neuville et dépôt de déchets dans l’ancienne tranchée

Le conseil communal est invité à approuver le décompte final du marché de travaux relatifs au déversoir d’orage et  aux canalisations qui le servent. Le décompte final s’élève à 129.006 euros TVA comprise. 

Pierre Bodson : « J’ai été interpellé par notre ancien conseiller communal Antoine Becker qui se dit inquiet par rapport aux chiffres, mais surtout par rapport à l’importance des déchets toxiques présents dans l’ancienne tranchée du chemin de fer à Neuville-Bas. »

Jean-Pierre Bertimes se veut rassurant : « Il y a encore quelques déchets qui doivent être évacués par nos services. Ils ne sont pas toxiques ! »

François Rion : « J’ai été sur place aussi. Il y a peut-être 75 m³ de déchets. On y trouve un peu de tout. Je ne sais pas comment ils seront évacués, triés et traités. 

Vous nous présentez le décompte final, mais il y aura encore des coûts. Le coin est dégueulasse. Il faut absolument nettoyer tout cela. Il y aura donc encore des travaux. »

Élie Deblire : « Oui, mais ces travaux ne seront pas effectués par l’entreprise qui présente son décompte final. Et on placera une clôture.»

François Rion : « Peu importe ! Et il y aussi une fosse de trop-plein. Si j’étais un des voisins, je ne serais pas ravi ! »

Jean-Pierre Bertimes : « Il ne devrait pas y avoir d’écoulements à cet endroit. »

Au vote, la majorité approuve le décompte final des travaux. La minorité n’est pas convaincue par les réponses du collège : c’est l’abstention pour Pierre Bodson et non pour Catherine Désert et François Rion.

Conseil consultatif communal des aînés

Le collège invite le conseil communal à adopter un règlement d’ordre intérieur en vue de l’installation d’un conseil consultatif communal des aînés. L’âge minimum pour l’admission dans le conseil est fixé à 60 ans. 

Élie Deblire précise qu’il sera bien entendu tenu compte des associations en place et que le conseil pourra se pencher sur des questions importantes comme celles concernant la santé, la mobilité, le logement et les services à domicile.

Il annonce également la création prochaine d’un conseil consultatif de la personne handicapée et d’un conseil consultatif des jeunes.

La création de ces conseils était prévue dans la déclaration de politique communale de la majorité et s’intègre dans le plan de cohésion sociale.

À vrai dire, le débat qui s’engage ne porte pas vraiment sur le conseil consultatif communal des aînés, mais bien plutôt sur le conseil consultatif de la personne handicapée (François Rion et Stéphanie Heyden souhaitant qu’il soit élargi à un maximum d’associations et commissions présentes sur le terrain) et surtout sur le futur conseil consultatif des jeunes.

François Rion souligne l’importance d’un conseil consultatif des jeunes dont il souhaite la création depuis longtemps et il ajoute : « Je fais partie des gens qui ont l’impression que les jeunes baissent un peu les bras et qu’ils ont une forme de fatalisme face à l’avenir. C’est un peu pour cela que je réclamais un tel conseil. Dans la Commission locale de développement rural, la moyenne d’âge est étonnamment élevée. Nous avons aussi besoin de l’avis des jeunes. »

Élie Deblire : « Attention ! Il y a des jeunes qui sont très dynamiques dans notre commune. Je pense notamment aux scouts, aux jeunes de Rencheux, de Neuville et d’ailleurs. »

Jacques Gennen : « Là, je suis plutôt d’accord avec le bourgmestre et il faut se garder de stigmatiser les jeunes. Je sais que cela n’a pas été l’intention de François. 

Si certains jeunes ont une forme de fatalisme quant à l’avenir, c’est aussi parce que le monde comme il va avec ses emplois précaires, ses exclusions, la fraude fiscale des multinationales, le sort réservé aux réfugiés et tant d’autres choses, ne leur plaît pas. Rien n’est fait pour leur donner confiance ! 

Cela étant, il faut voir les choses plus positivement. Je ne crois pas qu’un conseil des jeunes va régler tous les problèmes mais c’est bien si cela leur permet de s’exprimer et de créer des activités plus solidaires et fraternelles entre villages. »

François Rion : « Est-ce que la jeunesse se sent bridée par les plus âgés ? On parle de la mixité des générations et il y a certes des échanges au sein des familles. J’aimerais aussi que ces échanges entre générations soient publics. 

Pour corriger peut-être là où je me suis mal fait comprendre, j’en appelle à plus d’échanges avec la jeunesse sur des thèmes plus politiques, sociétaux. Cela me paraît important ! »

Jacques Gennen : « D’accord avec toi ! »

On en reste là et au vote, c’est l’unanimité pour créer le conseil consultatif communal des aînés et adopter les règles organisant son mode de fonctionnement. 

Logement et énergie : le rapport de l’écopasseur communal pour l’année 2015

À Vielsalm, il s’agit d’une « écopasseuse » puisque c’est Martine Grognard qui assume les missions de l’écopasseur, une fonction créée par le Gouvernement wallon dans le cadre de l’alliance Emploi-Environnement. 

Son job : informer les citoyens en matière d’énergie, de développement durable, de salubrité et d’isolation du logement notamment en ce qui concerne les incitants et primes adoptés par le Gouvernement wallon ainsi que les primes communales et remplir une série de missions spécifiques en matière de logement et d’énergie (comme le relevé des logements inoccupés dans la commune, le contrôle du respect des normes relatives à la performance énergétique des bâtiments dans les permis d’urbanisme).

Elle est occupée à mi-temps par la Commune de Vielsalm et effectue le même travail pour les communes de Trois-Ponts et de Stoumont à raison d’un quart-temps pour chacune.

Ses permanences ont lieu le mardi de 8 h 30 à 17 h et le mercredi de 8 h 30 à 12 h 30. En 2015, près de 120 personnes se sont adressées à Martine Grognard pour obtenir des informations.

Voici un extrait de son rapport : « Les citoyens sont contents d’avoir une personne au sein de la Commune pouvant les informer sur les primes énergies. J’ai eu plusieurs fois le cas où ils venaient pour une prime et repartaient avec plusieurs. En effet, je leur demande toujours de me décrire leur projet afin de déterminer la ou les aides auxquelles ils peuvent prétendre. J’ai également eu des collègues qui sont venus se renseigner.

Je trouve très important de pouvoir sensibiliser et informer la population. Cependant cela prend beaucoup de temps que ce soit pour rester informée sur les primes, les ecopacks, les réductions fiscales… ou réaliser une animation. Les retombées de ces actions sont difficilement chiffrables, étape pourtant essentielle pour légitimer le temps consacré à cette fonction au niveau du pouvoir politique. »

Le rapport détaille également bien d’autres activités comme les séances d’information et la participation au n° spécial du bulletin communal consacré à l’énergie.

Cet excellent rapport est repris à l’ordre du jour de la séance « pour communication » aux conseillers. 

François Rion est le seul à prendre la parole : « Ce serait très bien que l’éco passeuse puisse présenter elle-même son rapport. Il me paraît très bien fait, avec une belle conscience professionnelle. Elle est très attentive à l’importance de ses missions et des services qu’elle peut rendre. »

François Rion termine son intervention en se disant étonné qu’il n’y ait que 16 logements inoccupés dans la Commune.

Pour Élie Deblire, il y a peut-être là un travail à pousser un peu plus loin encore.

Vente du captage d’eau de Ville-du-Bois

C’est François Rion qui donne l’information : « Le captage de Ville-du-Bois est à vendre, selon une annonce de la SWDE. Étiez-vous au courant ? Cela veut-il dire que l’on oublie le projet de récupérer les eaux de ce secteur pour les réinjecter dans le réservoir de Laguespré ? »

Étonné, Élie Deblire lui répond qu’il va se renseigner.

Jacques Gennen : « Il est quand même surprenant de la part de la SWDE de ne pas en avoir informé la Commune ! »

Un débat qui se termine ainsi, dans l’attente d’informations en provenance de la SWDE.

(Des informations que les lecteurs de l’Avenir du Luxembourg ont pu découvrir sous la plume de Jean-Michel Bodelet dans son compte-rendu de la séance du conseil communal. Le porte-parole de la SWDE, Benoît  Moulin, lui a confirmé que « ce captage ne sert plus à rien. (…) Ce captage a été asséché lorsque Spanolux est venue s’installer et a créé son propre captage. » 

Le porte-parole précise que la SWDE a étudié des alternatives et notamment la prolongation de la conduite qui va de la Gileppe à Stavelot, projet abandonné car la Commune de Vielsalm a toujours souhaité que la population consomme de l’eau locale. La SWDE étudie le projet de prolonger la conduite de la Gileppe uniquement pour l’approvisionnement du Sunparks et du zoning de Burtonville, l’eau du captage qui alimente le Sunparks étant dans ce cas réinjectée dans le réseau de distribution pour les Salmiens.)

Divers

- Plan général d’urgence et d’intervention (organisation d’un centre de contact téléphonique).

- Marché public pour l’achat de plants dans le cadre de la semaine de l’arbre.

- Appel interne à candidatures en vue du remplacement de la directrice de l’enseignement communal.

- Marché public de travaux pour le concassage de matériaux destinés à la réfection de chemins communaux.

- Marché public pour l’achat de matériel informatique pour les services administratifs.

- Approbation du compte 2015 et de la modification budgétaire 2016 de la fabrique d’église de Salmchâteau.

- Marché public pour l’achat de fournitures destinées au camping communal de Grand-Halleux et à la piscine communale de Vielsalm.

Jacques Gennen (www.salm.be)