(Le Roi Albert II à Vielsalm en 2004. Photo Denis Baccus)
Quelques mots sur notre démocratie, si vous le voulez bien, avant d’évoquer la visite du Roi Albert II à Vielsalm et de vous livrer la belle lettre ouverte que le philosophe Guy Haarscher a adressée à Philippe.
Nous vivons dans une monarchie constitutionnelle et parlementaire avec des pouvoirs royaux qui sont transmis de manière héréditaire. Rien de bien moderne dans tout cela et sans doute, un président élu sinon par le peuple, en tout cas par le Parlement, serait-il plus conforme à une démocratie moderne.
Mais je ne vais pas faire la fine bouche. La Belgique a son histoire et sa Constitution ; cette dernière organise la fonction royale et, comme on le sait, les pouvoirs du Roi sont limités. Ainsi, il ne peut agir seul: chacun de ses actes est soumis au contreseing d’un ministre qui en porte la seule responsabilité.
Notre monarchie constitutionnelle nous a épargné des choix difficiles et bien des querelles politiques. Ce n’est certes pas le moment de modifier la Constitution sur ce point. Il y a bien d’autres sujets de préoccupation sur le plan économique et sur le plan social.
Qui plus est, le Roi Albert II a remarquablement assumé sa tâche, en 2011 notamment et il a su gérer avec beaucoup d’à propos une belle magistrature d’influence…