Des Salmiennes en mission humanitaire au pays de la Terranga (Sénégal) !

Ce n'est pas la première fois que des Salmiennes se rendent en mission humanitaire au Sénégal.

C'était encore le cas, il y a quelques semaines. Vous trouverez ci-dessous le témoignage de Marylène Englebert.

J.G.

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Les jours se succèdent et ne se ressemblent pas !

L’envie de me rendre de nouveau sur le sol africain me titille depuis quelque temps.

Fin août, mes amies et moi décidons de partir avec l’idée de nous rendre début 2025 sur la Petite Côte, au sud de Dakar. Un endroit bien connu pour trois d’entre nous.

Après divers contacts avec Karim, mon référent depuis plus de 20 ans, nous avons élaboré une feuille de route afin de mettre notre séjour à profit.

Du matériel nous accompagne, financé par de généreux dons : du Kiwanis », des « Ladies », et de notre administration communale (grâce notamment aux recettes du chalet tenu par le personnel communal lors des fêtes de Noël). 

Nous nous dirigeons vers l’école de « Dalal Jamm ».

Mais voici que Karim, instituteur devenu entre-temps directeur de l’école voisine, nous interpelle. Alors, nous avons décidé en accord avec lui de promouvoir le bien-être des écoliers de « Touba Dyalaw ».

Karim, convaincu et motivé, essaye d’améliorer le quotidien et estime que l’éducation reste un besoin primordial pour socialiser et éduquer l’enfant.

Il tente chaque jour avec les moyens du bord d’améliorer les conditions de vie de ses protégés ! 

Nous avons profité de ce moment pour remettre à chaque enfant une brosse à dents, des tubes de dentifrice et des balles de tennis afin de varier les activités sportives.

Voici quelques renseignements pour vous aider à mieux comprendre la vie scolaire sénégalaise là où nous étions.

L’école primaire élémentaire est implantée dans une zone ou le manque d’infrastructure socio- éducative est importante et où le taux de scolarisation est faible. Elle compte 9 classes et 9 enseignants. Il s’agit d’une construction de 4 classes en blocs de béton et toit de tôles, entourée de 4 murs de 2 min 50 s de hauteur. Au centre se trouvent un puits et des toilettes extérieures.

Trois blocs ont été construits par des partenaires japonais, français, allemands et le 4e sur fond propre. L’école compte 500 enfants.

L’horaire des écoliers est de 8 h à13h, les lundi, mercredi et vendredi. Et de 8 h à 13 h, de15h à 17 h le mardi et jeudi.

Les enfants doivent participer à la vie de l’école en allant chercher l’eau au village pour les toilettes car le puits dans la cour est à sec ! Ils participent aussi à l’entretien de la cour de récréation, à l’enlèvement des poubelles et au nettoyage des classes en fin de journée…

L’école aide aussi les familles en grande difficulté par une distribution de vêtements et de chaussures.

Merci à Karim pour son dévouement, son dynamisme et nos échanges sérieux dont le seul but est de faire progresser l’enfant un maximum.

Je vous partage ces quelques lignes reçues de Karim juste avant notre départ :

« Salam les Filles.

Content de vous retrouver après 4 ans d’absence.

Toute mon équipe vous remercie pour ce don précieux ainsi que le Président des parents d’élèves.

Puisque mon souci majeur, c’est de booster les résultats des enfants, l’équipe pédagogique me suggère, au-delà des produits consommables, d’acheter du matériel : papiers, cahiers, copieur... afin que les enfants puissent faire quelques devoirs également à la maison. C’est aussi l’occasion de rendre la gestion des évaluations scolaires dans des délais raisonnables.

Votre soutien moral et financier me permettra de mieux aborder l’année et surtout d’essayer de redresser ce qui peut encore l’être !

Un défi que je me suis fixé pour une éducation de qualité.

Vous me donnez du courage à continuer et à me battre car il est important de préparer l’avenir de nos enfants.

Bien à vous,

Karim Sambé »

Tout a une fin… 

Nous avons regagné notre belle « Ardenne » la tête remplie de soleil, de souvenirs et avec le sentiment de la tâche accomplie.

J’étais accompagnée de Marianne (ma sœur), Claire, Josiane et Fernande. Je tiens à les remercier pour leur implication dans cette aventure 2025. Une aventure qui fera incontestablement partie de notre grand livre sénégalais, au terme d’un séjour sans aucun souci, ni malades ni blessées, et le tout dans la bonne humeur.

L’Afrique n’est pas seulement une destination. C’est aussi un voyage au plus profond de soi !

Pour l’équipe,

Marylene Englebert, 3 février 2025

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