Belle expo autour des portes et fenêtres à l’Espace culturel de Trois-Ponts !

Jusqu’au 25 septembre du mardi au samedi de 10h à 17h et les dimanches de 14h à 18h. Dépêchez-vous si vous ne l’avez pas encore visitée !

« Sur 2 niveaux et dans une belle diversité d’approches, la porte et la fenêtre peuplent les œuvres des 18 artistes exposés à l'Espace culture de Trois-Ponts, rue Traverse 9.  

Qui sont les artistes invités ? A Trois-Ponts : Georges LEBRUN, Guy HORENBACH, Maurice PIRENNE, René CABODI, Jean MORETTE, Yves BAGE, Catherine de LAUNOIT, Laurent DUMORTIER, Sasha DRUTSKOY, Julien ENGLEBERT, Anne BACK, Aurélien LACROIX, Bernard LAMBOTTE, Fabienne MAQUET, Michèle MAQUET, Samuel MARECHAL, Anne SEGERS, Anne STANGIER. »

ET il y avait une expo aussi belle sur le même thème à Gouvy. Elle vient de se terminer. Il vous reste quelques photos à regarder sur la page FB de Dorina Muntean.

-------------------

Yo Yo Maeght (dont je suis un fan) a publié sur son site un article richement illustré consacré aux fenêtres dans l’art. Je lui ai emprunté deux peintures accompagnées de ses commentaires…

                                            (Paul Delvaux "La fenêtre", 1936)

" La fenêtre est un sujet récurrent des avant-gardes de l’histoire de l’art du XXe siècle. La peinture métaphysique et le surréalisme utilisent abondamment la fenêtre pour remettre en question les habitudes perceptives. Elle est un des motifs fétiches de Magritte et de Delvaux qui, jouant de sa banalité et de son apparente innocence, lui confèrent un rôle clé dans les énigmes visuelles posées par leurs tableaux.

Dedans ou dehors ? Rêve ou réalité ? Fenêtre ou tableau ? Image ou idée ? Pour les surréalistes, la fenêtre permet la transition entre l'espace du réel et celui du mental. Magritte a particulièrement utilisé ce motif dans des compositions étranges, voire contradictoires, qui inversent les schémas logiques. Les éléments architecturaux, définissant les espaces et servant de frontières physiques, de zones de transition, tels que les façades, les écrans et les portes, sont pour lui des motifs idéaux pour introduire une confusion des plans. Cette confusion est totalement exprimée par Paul Delvaux dans "La fenêtre" de 1936."

(Le soleil de la Côte d'Azur par Pierre Bonnard pour éclairer nos vies, "Fenêtre ouverte", 1921)

" Éblouissant ! Quelle fantastique composition avec ce store noir qui répond au petit chat et aux verticales… Tout ne semble être qu'un assemblage de formes géométriques qui créent un équilibre parfait. "