J’ai participé au congrès de la Fédération luxembourgeoise du PS qui a approuvé l’accord gouvernemental.
Lors de précédents congrès auxquels j’ai participé – il y en a eu quelques-uns au cours des décennies qui précèdent – j’ai souvent posé la question autour de moi : le PS doit-il être au gouvernement ? La réponse fusait : sans nous, ce serait pire. Il y a eu de cruelles déceptions.
Mais cette fois-ci, les circonstances imposaient une participation du PS au gouvernement fédéral. Pas à n’importe quel prix, bien entendu, et c’est peu dire que Paul Magnette a bien négocié.
(La députée fédérale Mélissa Hanus présente les grandes lignes de l'accord gouvernemental)
Bien sûr, les textes ne sont pas toujours précis; certaines mesures sont étalées dans le temps; pour d’autres, leur mise en œuvre sera sans doute négociée au coup par coup; il y a la part belle laissée aux Flamands et au CD&V en particulier…
Tandis qu’en matière fiscale, les intentions sont là, mais pour le reste… Il y a loin de la coupe aux lèvres et je doute que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales soit la priorité de ce gouvernement.